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La fatalité dans l'Etranger de Camus

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Par   •  16 Avril 2022  •  Dissertation  •  652 Mots (3 Pages)  •  718 Vues

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« Aujourd’hui maman est morte ou peut être hier je ne sais pas »

L’Etranger est un roman d’Albert Camus publié en 1942 où l’on suit l’histoire de Meursault un personnage qui semble indifférent aux évènements qui se déroulent autour de lui. Parmi les thèmes présents dans ce roman, la fatalité est certainement l’un des plus mis en avant dans le roman de Camus. Tout ce qui arrive est déterminé d’avance. C’est ainsi qu’on définit la notion de fatalité.

 Mais pouvons-nous réellement dire que l’Etranger est seulement le roman de la fatalité ?

 C’est ce à quoi nous allons essayer de répondre. Pour cela nous verrons dans un premier temps que l’Etranger est le roman de la fatalité et dans un second temps nous verrons que c’est aussi le roman de la liberté philosophique et de la révolte.

« Mais tout le monde sait que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. »                                    A travers cette phrase marquante du roman, Meursault nous fait réfléchir à une question existentielle qu’est : « A quoi sert la vie ?» Meursault vit dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore sa raison de vivre.                                                                               Nous arrivons alors au premier point à relever : l’indifférence. Meursault croque la vie à pleine dents sans se poser de questions ; et ne ressentant aucuns sentiments à l’égard de n’importe qui. Peu importe ce qui lui arrive ne le dérange pas. Il se contente d’exister. Le décès de sa mère qui est censé être un évènement marquant et triste pour n’importe quelle personne ne lui fait aucune peine et il vit cet épisode de sa vie avec passivité. Même se présenter à l’enterrement de sa « maman » parait être pour lui « une affaire classée ».

La fatalité comporte aussi la notion de la mort qui est un caractère omniprésent dans le roman ; dès le début avec la mort de la mère de Meursault mais aussi à la fin avec l’exécution de Meursault ; sans oublier la mort du chien de son voisin. La présence de la mort nous laisse aussi découvrir la présence du divin. Cette présence qui guide Meursault vers le meurtre de l’Arabe car il est bon de rappeler que la fatalité est aussi une « force surnaturelle par laquelle tout est déterminé à l’avance ». La mort de l’Arabe était déterminée à l’avance. C’est le soleil qui a guidé Meursault dans le meurtre et qui le pousse à se servir de l’arme et de tirer quatre balles. On ne tue pas un homme de sang-froid à cause du soleil. Là est donc bien la preuve que Meursault n’était pas maître de ses actes mais était bel et bien guidé par une force incontrôlable. Cette force qui va conduire l’Arabe vers sa mort mais aussi Meursault vers son exécution comme si la mort n’était qu’en fait une issue. C’est ce que dit Meursault : « Il n’y avait pas d’issue ».

Tout cela nous montre la place que la fatalité prend dans le roman de Camus. Meursault à l’impression de vivre une vie dénuée de sens et le divin : cette force surnaturelle, le pousse vers sa mort ce qui est une issue pour lui.

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