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La Peau de Chagrin, Balzac

Fiche de lecture : La Peau de Chagrin, Balzac. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  18 Septembre 2022  •  Fiche de lecture  •  2 796 Mots (12 Pages)  •  390 Vues

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La peau de chagrin

La peau de chagrin est un roman de d’Honoré Balzac publié pour la première fois en 1831, mais il existe trois éditions, celle de 1831, de 1839, et celle utilisé pour notre étude soit l’édition de 1855. Honoré de Balzac est né le 20 mai 1779 à Tours et est décédé à Paris le 18 aout 185. Il est l’écrivain de plusieurs grandes œuvres tel que Le Père Goriot ou encore Eugenie Grandet.

        Dans son livre, le protagoniste est Raphael de Valentin, jeune homme blond d’une vingtaine d’année ; « cette figure avait encore vingt-cinq ans » (page 67), « ces cheveux blonds et rares, naturellement bouclées » (page 66), « ses cheveux bonds devenus rare, se bouclaient autours de ses tempes » (page 276), au « yeux bleus » (page 278), il est toujours décrit avec une peau pâle ; « donnait à ce front une pâleur mate et maladive » (page 66). Dans le premier chapitre, le narrateur nous présente un jeune triste avec des pensées suicidaire ; « morne visage », « un sourire amer », « la morne impassibilité du suicide », « la physionomie exprimait une résignation qui faisait mal à voir » (page 66). Raphael nous est présenté comme un homme fatigué, qui n’a plus le gout à la vie « de ces yeux voilé peut être par la fatigue du plaisir », « Pour me dispenser de vous dévoiler des souffrances inouïes et qu’il est difficile d’exprimer » (page 94). De plus, ce personnage est un héros romantique, en effet, il fait tous pour trouver l’âme sœur, qui s’avéra être Pauline. On peut malheureusement constater qu’il s’attache à l’intouchable, en effet, il tombe fou amoureux d’une femme qu’il lui est impossible d’atteindre. Raphaël est décrit comme un homme voulant connaitre le luxe, la luxure et des amis, c’est d’ailleurs grâce à son premier souhait qu’il atteindra se but. Il perd sa mère à l’âge de seulement dix ans et à vingt- deux ans son père : « J’étais fils unique et j’avais perdu ma mère depuis dix ans » (page 156). Il a l’habitude d’une solitude constante qu’il lui apporte de sombres idées. Sa description nous est présenté comme largement féminine et nous appuie sur l’absence d’une figure maternelle mais aussi d’une certaine sensibilité. On peut l’apercevoir notamment dans sa perception de l’art (moment chez l’antiquaire ou il décrit les tableaux). Il est aussi perçu comme un beau parleur qui c’est mettre des mots sur ces sentiments et ressentis. (tirade de sentiments à mettre). On connait son prénom assez tardivement ce qui rend le personnage encore plus mystérieux. Raphaël montre en lui une très grande intelligence et maturité, cela est dû certainement à la mort de sa mère et l’éducation donnée par son père, il est décrit ainsi comme une « une personne intelligente » page 278. Il a aussi fait des études de droit. Raphaël a un côté très philosophe. Il a enseigné le piano et une éducation à Pauline ; « j’eus l’idée de m’offrir à finir l’éducation de Pauline » page 176. Raphaël est perçu comme quelqu’un qui devient très vite obsessionnelle quand il ne comprend pas quelque chose ou qu’on lui refuse. Il développera une sorte d’obsession pour Feodora, qui est le personnage opposant. On nous le présente au début comme une personne perdu, mal dans sa peau avec une grande envie de finir sa vie. Raphaël n’a pas beaucoup d’argent lors du premier chapitre et vis chez Mme Gaudin, la mère de Pauline ; « Mme Gaudin, mon hôtesse » page 176.  

Rien de mieux, ensuite que la belle Pauline Borghese pour accompagner Raphaël. Cette femme est décrite comme une « charmante créature » ; page 176 avec des « yeux noirs et veloutés », page 176. Elle réapparait aux yeux de Raphaël lors de sa sortie Aux Italiens. Il la revoie pour la première de fois depuis qu’il est parti de l’hôtel géré par la mère de Pauline. Très vite, la très grande beauté de cette femme va attirer la curiosité et les regards, « La bonne compagnie, honteuse d’avoir cédé à un mouvement naturel […] ils doivent reconnaitre au premier aspect d’une belle œuvre » page 291. Au tout début de l’histoire, on présente sa relation comme fraternelle avec Raphaël, « -Vous m’aimez ? lui dis-je – Un peu, passionnément, pas du tout ! » (page 226) et il en est de même pour Raphael « je m’étais ordonné à moi-même de ne voir qu’une sœur en Pauline », page 177, avant de tomber amoureux d’elle et de la demander en mariage, « Quand tu seras Madame la marquise de Valentin » page 298, « dans quinze jours nous serons mariés. » page 301. Pauline peut être comparée à Peau d’âne, un conte dans lequel la princesse retrouvera le statut social dont elle a été déchue. On peut expliquer cela au retour au pays de son père, « son père était chef d’escadron dans les grenadiers cheval », Page 176. Avec sa présence absente depuis quelques années, il ramène aussi une somme d’argent conséquente. Ainsi, Pauline a pu tous retrouver. Elle est aussi la « filleule de la princesse Borghese », page 176, titre qui horrifie sa mère puisqu’elle ne peut pas lui payer l’éducation qu’elle mérite. Alors, prenant à cœur son rôle, Raphaël finit son éducation. Il lui apprit même le piano, instrument ou Pauline semblait excellée, « elle apprit avec tant de facilité qu’elle devint bientôt plus forte que je ne l’étais sur le piano ». Sa voix est perçue comme remplie « d’un accent doux et caressant », page 177. Pauline semble représenté la pureté, elle porte des vêtements blancs, « la tulle et la dentelle », page 292. Elle est bienveillante et porte des aires enfantines, « elle déployait les milles gentillesses », page 176, « une joie enfantine », page 177. Elle semble aussi légère et libre qu’un oiseau. Elle sera d’ailleurs souvent comparée comme tel : « son sein battait comme celui d’une jeune fauvette » page 207.  Pauline apprend et laisse son Savoir la guider.

Aussi, l’un des personnages qui est important est l’antiquaire. En effet, il nous apparait au début et à la fin du roman. Le narrateur nous le décrit comme « un vieillard » (page 93) qui a « une barbe grise et taillée » dont « les lèvres […] étaient si décolorées, si mince » (page 90). La « sinuosité de ses rides », « sa face froide » et « ses petits yeux verts dénués de cils et de sourcils » (page 90) nous décrit cette « être bizarre » (page 90) comme une personne fatiguée. De plus, c’est un personnage solitaire comme Raphael : « (il) habitait une sphère étrangère au monde, et où il vivait seul sans jouissance, parce qu’il n’avait plus ». L’antiquaire est, cependant, représenté comme un être qui aurait tous vécu et qui serait clairvoyant : « force orgueilleuse qui a tout vue », « il était impossible de tromper cet homme qui semblait avoir le don de surprendre les pensées au fond des cœurs les plus discrets », « ce vieux génie » (page 90). Paradoxalement, sa « voix dont la sonorité clair et brève avait quelque chose de métallique » (page 91) au début se transforme en une « voix déjà cassée » (page 289). Pareillement, nous pouvons noter que l’antiquaire ferait parti du monde des morts et que donc, la mort serait personnifiée, nous pouvons le constater à l’aide de la comparaison : « comme dans un vaste linceul » ou encore a l’aide de la métaphore : « son visage aurait paru suspendu dans les airs » (page 90). Ce qui nous laisserai supposé qu’a chaque apparition la mort se rapproche pour notre protagoniste. Nous savons donc que le pacte que Raphael a fait lui apportera obligatoirement la mort et donc nous connaissons la fin, avant même de continuer la lecture. Nous pouvons aussi supposer que l’antiquaire aurait déjà posséder le talisman ce qui expliquerait pourquoi il parait si vide et pourquoi il essaye de dissuader Raphael de prendre la Peau de chagrin (page 99).

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