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L’Ennemi de Baudelaire, « Spleen et Idéal »

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Par   •  17 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  1 077 Mots (5 Pages)  •  656 Vues

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Analyse linéaire L’Ennemi de Baudelaire, « Spleen et Idéal »

Introduction :

Le XIXème siècle est marqué par un grand nombre de mouvements littéraires. Charles Baudelaire est un héritier du romantisme et précurseur du symbolisme. Il publie Les Fleurs du mal en 1857, un recueil composé de six grandes sections. L’Ennemi est le dixième poème du recueil. Il est situé dans la section « Spleen et Idéal » de l’œuvre. Sous la forme d’un sonnet en alexandrin, l’auteur nous offre sa réflexion sur un thème poétique traditionnel : la fuite du temps.

Charles Baudelaire parle dans ce poème du temps au double sens du terme : à la fois du temps qui passe comme une durée et du temps comme état de l’atmosphère.

L’Ennemi est construit sur une métaphore filée, par laquelle le poète rapporte dans un ordre chronologique les évènements de sa vie, qui sont associés à des saisons.

Nous nous demanderons comment le temps est représenté par Baudelaire ; d’une part nous étudierons la jeunesse et les effets passés et présents du temps sur le poète. D’autre part nous analyserons comment le temps est associé à un ennemi dominateur et destructeur.

La jeunesse et les effets du temps sur le poète

Dans ce poème poète oscille entre espoir et désespoir :

2 premier vers = introduisent dualité entre ombre et lumière « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, traversé ça et là par de brillants soleils » (v 1 et 2) : alternance entre ombre et lumière avec antithèse ténébreux orages//brillants soleils=représente méta° alternance espoir/désespoir ; des élans vers l’Idéal et le Spleen.

Poète prend pour pt° de départ sa jeunesse, registre lyrique omniprésent « ma » (v1), « mon » (v4), « j’» (v5)=poète écrit sur lui-même, évoque son passé, comme le carac° les verbes « faire » (v1) et « ont fait » (v3)=passé non révolu avec impact sur la vie au présent du poète à cause de ses conséquences actuelles + subi par poète.

Registre pathétique : « ténébreux » (v1), « ravage » (v3), souligne la souffrance du poète.

Passé du poète réduit à des souffrances « ne fut qu’un ténébreux orage » (v1) : néga° restrictive =passé réduit à souffrance poète.

Renversement de l’unicité classique du monde : « ténébreux orage »// « traversé ça et là par de brillants soleils » (v1 et 2) dét indef° « un » = orage en terme d’unicité et soleil devient un pluralité par la préposition « de » et pluriel de « brillants soleils »= donne dimension métaphysique au poème + métaphore, donne une image sombre du passé du poète, marqué par une tristesse qui a dominé son passé.

Vers 3 et 4=bilan décourageant : première occurrence de la méta° filée des saisons et de ses effets sur le poète : « qu’il reste » (v4) verbe au présent indicatif = souligne les conséquences néfastes du passé, qui empêche la pousse des « fruits vermeils » (v4).

Le passage du premier quatrain au second quatrain évoque passage de l’été « orage » (v1) à l’automne par le COD « l’automne des idées » (v5) = temps qui passe + deuxième occurrence de la méta° filée des saisons + automne qui représente l’agonie précurseur d’une mort imminente

Second quatrain = une seule phrase

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