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L'Aveu / La Princesse de Clèves / Madame de Lafayette

Commentaire de texte : L'Aveu / La Princesse de Clèves / Madame de Lafayette. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  853 Mots (4 Pages)  •  560 Vues

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La Princesse de Clèves est une œuvre éponyme, classique et historique écrite par Madame de Lafayette et publiée d’abord anonymement en 1678.

A cette époque, Louis XIV surnommé le « Roi Soleil », monarque absolu, est au pouvoir.

Le roman se déroule au XVIème siècle entre octobre 1558 et novembre 1559 à la cour du roi Henri II puis de François II. Les personnages de La Princesse de Clèves sont pour la plupart des personnages historiques, quoique quelques détails soient modifiés. Seul le personnage principal est imaginaire.

Cette dernière, est une jeune femme qui tombe amoureuse du Duc De Nemours mais étant mariée, elle ne peut vivre son amour car elle respecte les règles de bienséance de l'époque. Cela donne donc une tournure fatidique et tragique a cette histoire d'amour impossible.

L’extrait étudié est l’aveu de La Princesse de Clèves à son mari qu’elle en aime un autre, celui-ci se situe dans la troisième partie de l’œuvre.

Alors en quoi cette scène d’aveu est représentative de l’idéal classique défendu par Mme de Lafayette ?

Nous répondrons à cette problématique en trois parties, dans un premier temps nous étudierons l’aveu héroïque d’une passion, puis, dans un second temps, nous verrons le pardon raisonné d’un honnête homme et nous terminerons par démontrer que ce couple est face à l’amour et la passion.

La princesse fait son aveu à genoux, il ressemble par conséquent à une prière religieuse, elle va implorer, supplier son mari. Dans la phrase « se jette à ses genoux » nous observons une métonymie ainsi qu’une hyperbole, la génuflexion est un signe de repentance, elle cherche donc son pardon.

Cette nouvelle va rendre les deux personnages tristes et ils vont ressentir une souffrance réciproque. La répétition du mot « pitié » et le fait que M. de Clèves évoque le fait de « mourir de douleur » est une hyperbole, c’est pourquoi la douleur est exprimé directement par les deux protagonistes du dialogue.

L’extrait oscille entre deux courants, premièrement le baroque, celui-ci se caractérise par la prédominance de l’imagination, de la fantaisie et du refus des normes classiques et s’identifie grâce aux hyperboles. Ces dernières sont très présentes dans l’aveu, nous pouvons citer « un aveu que l’on n’a jamais fait à son mari » qui est dit dès le début. Deuxièmement, nous y retrouvons le classique qui se caractérise par la bienséance, la vertu et s’identifie avec les litotes et les euphémismes aussi très présentes dans cette scène. Par exemple, il y a l’euphémisme « Si j’ai des sentiments qui vous déplaisent ».

Le Prince de Clèves est un honnête homme puisque même quand sa femme lui annonce qu’elle en aime un autre il reste honnête et vertueux : en effet, il lui assure que « je n’abuserai pas de cet aveu », c’est-à-dire que même s’il sait , il n’utilisera pas ces paroles à mauvaises escient, il ne fera rien qui puisse la compromettre.

Il est également un homme de raison puisque malgré sa souffrance, sa colère, il reste calme devant Mme de Clèves. Il exprime cette souffrance à travers une certaine gestuelle de désespoir « demeuré » et « la tête

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