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Histoire littéraire

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Par   •  29 Septembre 2019  •  Guide pratique  •  1 492 Mots (6 Pages)  •  352 Vues

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Antiquité grecque :

tout est poésie,

peu de genres personnels

On distingue :

la poésie épique ⇨ voir cours sur le roman ;

la poésie dramatique ⇨ voir cours sur le théâtre ;

la poésie didactique (qui transmet un enseignement) : HÉSIODE ;

la poésie d’apparat : Odes de PINDARE (chante des vainqueurs sportifs) ;

la poésie lyrique (qui exprime des sentiments personnels) :

               poésie amoureuse : SAPPHO ;

               poésie bucolique : les Idylles de THÉOCRITE.

Antiquité latine :

explosion du lyrisme personnel au Ier siècle av. J.-C.

(cercle de Mécène,

ami d’Auguste)

Poésie scientifique/philosophique : LUCRÈCE, De rerum natura.

Poésie didactique : Fables de PHÈDRE.

Poésie bucolique : VIRGILE, Les Bucoliques.

Poésie lyrique : les élégiaques latins : (CATULLE) - TIBULLE – PROPERCE – OVIDE – HORACE : l’amour devient le thème central.

Poésie satirique : HORACE – MARTIAL – JUVÉNAL

Moyen-Age :

la poésie est surtout chanson

Poésie épique + romans en vers ⇨ voir cours sur le roman.

Le lai, entre petit roman et long poème : Lais de Marie de France (XIIe   siècle).

Trouvères et troubadours ; formes fixes comme la ballade, le rondeau.

XVe siècle : François VILLON, 1er poète-voyou.

XVIe siècle :

une Renaissance en sonnets

Un poète de cour : Clément MAROT.

L’école lyonnaise : Maurice SCÈVE, Louise LABÉ.

La Pléiade : Pierre de RONSARD, Les Amours – Joachim DU BELLAY, Les Regrets.

Naissance du baroque : Agrippa D’AUBIGNÉ, Les Tragiques.

XVIIe siècle :

une poésie de salons

Poètes baroques du début du siècle ;

naissance du classicisme : MALHERBE.

La poésie des salons, souvent précieuse (voir les moqueries de Molière dans Les Précieuses ridicules et Les Femmes savantes) repose plus sur l’esprit et le jeu de mots que sur le sentiment.

Fables de LA FONTAINE.

XVIIIe siècle :

un siècle rationnel

Toujours la poésie mondaine.

Une voix neuve à la fin du siècle : André CHÉNIER renoue avec l’élégie (poésie sentimentale, plaintive) et aussi la poésie d’engagement révolutionnaire, annonçant par ces deux aspects le tournant romantique.

Et à partir du XIXe siècle…

1°) Rappel : la poésie romantique : 1e moitié du XIXe siècle (1820-1850)

A retenir : Alphonse de LAMARTINE, Méditations poétiques ; Alfred de MUSSET, Les Nuits ; Alfred de VIGNY ; Victor HUGO, Les Contemplations

        C’est la grande époque de la poésie lyrique : épanchement du Moi, des sentiments personnels, mais aussi vision angoissée de l’existence, interrogations métaphysiques, quête de repères-refuges stables (l’amour / la nature / l’art) pour justifier l’existence humaine et s’assurer une part de bonheur. Thèmes de la nature, de Dieu, du poète-génie, de l’importance de la création… Cadre formel moins rigoureux : alexandrin « disloqué » (plus coupe 6+6 mais 4+4+4)…

2°) Période de transition : milieu du XIXe siècle

        a) Le Parnasse et « l’art pour l’art » :

A retenir : Théophile GAUTIER ; José-Maria de HEREDIA, Les Trophées ; Charles de LECONTE DE LISLE, Poèmes barbares, Poèmes antiques

C’est un mouvement qui naît en réaction au romantisme et qui s’oppose à l’expression des sentiments personnels. « Il n’y a de vraiment beau que ce qui peut ne servir à rien. Tout ce qui est utile est laid. » : repli sur le pur travail formel : ce n’est plus l’inspiration qui guide le poète, mais le patient travail ; recherche de la réussite technique indépendante de la qualité d’émotion, le poète est artisan du vers, un sculpteur, ciseleur

        b) Un cas à part : Charles Baudelaire

, Les Fleurs du Mal, Le Spleen de Paris
Travail sur la tension entre « spleen » (crises d’angoisse diffuses, découragements inexplicables, dégoûts, action destructrice du temps…) et « Idéal » (négation du « spleen », dans l’imaginaire, recherche d’harmonie…)
c) Les poètes à univers onirique : Gérard de NERVAL, Odelettes ; Aloysius BERTRAND, Gaspard de la nuit
d) Le symbolisme :
A retenir : Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud
Apparaît en réaction au positivisme (foi absolue en la science, envie de tout expliquer rationnellement) : oppose à cela la suprématie de la sensibilité, l’art de voir au-delà des apparences. Intérêt pour le mystérieux, l’incertain, le rêve. Le symbole est l’expression suggestive d’images qui sont génératrices d’impressions, de rapprochements…

3°) Les « poètes maudits » : fin du XIXe siècle
A retenir : Arthur RIMBAUD, Poésies, Une Saison en enfer, Les Illuminations ; Paul VERLAINE, Poèmes saturniens, Fêtes galantes, Sagesse ; Stéphane MALLARMÉ ; LAUTRÉAMONT, Les Chants de Maldoror
C’est Paul Verlaine (« Pauvre Lélian ») qui crée l’expression de « poètes maudits », appuyée sur l’impression d’une vie personnelle tragique, marquée par une triple malédiction : rejetés par la société, par Dieu, par eux-mêmes. Une écriture hardie (vers impairs, poèmes en prose, parfois même perte du sens = hermétisme), en recherche d’absolu.

4°) Le pivot de la modernité : Guillaume APOLLINAIRE : le début du XXe siècle
Il supprime la ponctuation, il adopte souvent le vers libre, parfois sans rimes, il pratique le calligramme, poème dessin qui ne repose plus sur le vers. Deux recueils principaux : Alcools, Calligrammes

5°) Le surréalisme : dans les années 1920, 1e moitié du XXe siècle
A retenir : André BRETON ; Paul ÉLUARD, Capitale de la douleur, Les Mains libres ;  Louis ARAGON, Les Yeux d’Elsa ; Robert DESNOS ; René CHAR
        Génération horrifiée par la 1e guerre mondiale. Origine trouvée dans les expériences d’écriture automatique, sorte de dictée de l’inconscient. Visée : la libération des contraintes. C’est une révolution poétique, qui met au premier plan le rêve, l’inconscient de la liberté créatrice. Ce mouvement a été préparé par le dadaïsme : Tristan TZARA.
        Dans  la lignée du surréalisme, on trouve des auteurs comme Raymond QUENEAU avec l’OULIPO, Paul VALERY, Blaise CENDRARS, Henri MICHAUX…

6°) La poésie engagée de la seconde guerre mondiale
        Nombreux sont les poètes qui ont mis leur art au service de la Résistance et en ont parfois payé le prix de leur vie : ARAGON, ELUARD, DESNOS…

7°) Après la seconde guerre mondiale, dans la 2e moitié du XXe siècle et le début du XXIe siècle
        A cette période la poésie connaît beaucoup de difficultés, est en quête d’elle-même, subit la concurrence de la chanson. On trouve néanmoins quelques grands noms autour d’une poésie du quotidien : Francis PONGE, Le Parti pris des choses ou d’une poésie plus simple : Jacques PREVERT, Yves BONNEFOY, Philippe JACCOTTET, Christian BOBIN


Quelques définitions à retenir :
courants, mouvements littéraires
baroque = mouvement de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle caractérisé par la liberté des formes et la profusion des ornements, par excès dans la recherche des effets et par une vision du monde changeante et faite d’illusions
préciosité = mouvement du XVIIe siècle étroitement lié à la littérature de salon, essentiellement marqué par un idéal de raffinement et d’expression de la subtilité des sentiments. En poésie, ce mouvement repose sur le trait d’esprit et une expression qui manque de naturel. Dans le roman, on décrit longuement les subtilités de l’amour.
romantisme = mouvement du XIXe siècle né historiquement autour de la génération devenue adulte après la défaite de Napoléon et le retour à la royauté. Puisque la sphère politique et militaire est désormais interdite, il reste à se tourner vers la sphère personnelle, l’expression et l’analyse de sa sensibilité. Le héros romantique est tourmenté, isolé, insatisfait, cherche à fuir et est voué au malheur, en particulier dans ses histoires d’amour
symbolisme = mouvement du XIXe siècle qui donne à voir les réalités abstraites à travers des descriptions. Tout ce qui est perçu est présenté comme le symbole d’une réalité difficile à saisir. On travaille sur le pouvoir de suggestion des mots.
le Parnasse ou l’Art pour l’Art = mouvement du XIXe siècle qui est à l’origine d’une poésie plus froide, plus classique, qui vise la pureté de la langue et qui privilégie la forme sur le fond
poètes maudits = formule inventée par Verlaine au XIXe siècle qui regroupe une génération de poètes qui considèrent leur vie placée sous le signe du tragique. Leur production alterne les évocations les plus sombres et vulgaires et la recherche d’absolu
dadaïsme = mouvement du XXe siècle, de l’après 1e guerre mondiale, qui cherche une destruction totale de tous les codes, utilise la dérision et la provocation ; prédécesseur du surréalisme
surréalisme = mouvement du XXe siècle qui prône une libération des contraintes formelles (poétiques et syntaxiques) pour travailler sur la force évocatrice des images
OULIPO = OUvroir de LIttérature POtentielle = mouvement du milieu du XXe siècle qui joue avec le langage

querelles littéraires et artistiques
Défense et Illustration de la langue française = manifeste de 1549, signé par un groupe de lettrés autour de Ronsard et Du Bellay, qui souhaite rompre avec la tradition médiévale, trop appuyée sur le latin, et créer une vraie langue poétique française

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