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Commentaire composé, Sylvain Tesson "sur les chemins noirs" extrait

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Par   •  7 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 362 Mots (6 Pages)  •  3 048 Vues

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Avec l'avènement de l'agriculture au néolithique, le phénomène de sédentarisation a commencé. Ce phénomène conduira au développement des villes et permettra une révolution industrielle. À ce jour, les grandes villes n'ont cessé de croître et d'évoluer. L'écrivain et aventurier français Sylvain Tesson tente de parcourir la France en évitant autant que possible les zones urbaines et périurbaines présentent. Le texte provient de son roman « Sur les chemins noirs », qui retrace de son voyage, le texte nous offre de nombreux lieux géographiques comme Tours, en centre Val de Loire. Ce texte se déroule à notre époque au XXIe siècle. Après 4 mois d'hospitalisation, son objectif est de traverser la France de la Provence au Cotentin sur des chemins noirs désignant les chemins non balisés par l'Institut National d'Information Géographique (ING) pour éviter les régions urbaines. Le passage étudié se rapporte au chapitre 5 de l’ouvrage « Sur les chemins noirs » de 2016, dont le genre se rapporte à la littérature de voyage et à l'autobiographie. Résumé : En traversant la France, Sylvain Tesson marche sur « les chemins noirs ». Cette expérience le conduit à un large panorama de l'histoire humaine, et surtout au déséquilibre du rapport de l'homme et de l'environnement. Il dit ensuite être venu à Tours et montre ensuite son désintérêt pour les espaces urbains.  Nous pouvons nous demander en quoi le rapport de l'écrivain avec la nature est en décalage avec l'époque moderne actuelle. Dans un premier lieu nous aborderons son mal-être avec l'urbanisation, puis sa relation avec la nature et nous terminerons par sa réflexion sur les comportements humains.

         Dans l’extrait Tesson manifeste ses sentiments auprès de la ville pour montrer son désagrément avec tous ce qui compose les villes urbaines. Toutefois il ne cherche pas à dénigrer le monde moderne mais plutôt à s’en échapper.  L'auteur est dérangé par la ville de Tours, et la dévalorise, surtout en la comparant à une planète qui "attire les météores" (les personnes voulant y habiter) et possédant une "zone de turbulence", qui peut être associée aux problèmes du centre-ville comme les embouteillages qui provoquent des nuisances sonores et de la pollution. Il évoque également l'orbite, qui peut correspondre à l'influence de la ville, sans oublier que l'auteur a une formation de géographe. Quand il dit « je relirai entre elle les parcelles forestière, traquant les vestiges des chemins noirs », cela peut se traduire par un désir d’abandon de la ville dont il en présente les bienfaits. Le texte est écrit au présent pour montrer que cela se passe maintenant et pas hier, il en appelle à la prise de conscience de chacun. Il utilise majoritairement des adjectifs péjoratifs et négatif pour expliquer ses propos en désaccord avec la mondialisation. Le pays est décrit comme « un archipel en négatif » évoquant son dépit sur son destin à cause de l’urbanisation. Les termes de « lotissement », « hangars », « rond points » reflète l’urbanisation et sont qualifiés même de « verrues des plans d’occupations des sols », il utilise une hyperbole pour atteindre plus le lecteur car ils ont construit sur la nature qu’il chérie. Il nomme les infrastructures comme « un mobilier » dont il « baguenaude depuis deux mois ».

      Le narrateur cherche à se retrouver seul avec la nature, loin de tout civilisation contemporaine grâce aux cartes de l’IGN ou sont inscrit « les chemins noirs », cela lui permet d’éviter au mieux les zones urbanisé et d’emprunté les sentier originel et primaire. Son but de traverser la France au beau milieu de la nature lui permet de trouver un certain agrément et du bien-être. Même si parfois par manque de précision de la carte il rencontre des difficultés dans des chemins privé signaler par des panneaux « verger sous surveillance », marque géographique artificielle indiquant la limite et le début de l'impact urbain de Tours sur l'environnement. Il cite les parcelles de grillage au cours de son périple pour montrer des endroits où il reste encore peu d'environnement naturel, évitant les fanatiques humains et les activités destructrices.

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