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Commentaire Princesse de Clèves par Mme de Lafayette

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Par   •  24 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  1 431 Mots (6 Pages)  •  660 Vues

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        Écrit en 1678 par Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves est l’un des premiers romans psychologiques.  Mme de Lafayette est une femme de lettres du XVIIe siècle appartenant au mouvement classique des précieuses. Le roman décrit la vie de la Cour et de ses intrigues. Mme de Lafayette situe astucieusement son récit un siècle avant son époque, sous le règne d'Henri II, afin de réduire les critiques. Dans le passage étudie la narratrice se projette dans le personnage pour retranscrire ses sentiments, et ses paroles par apport à la découverte de la lettre avec Nemours.

        Nous nous demanderons comment le moment d’analyse permet de faire ressortir la réalité de l’amour tragique et ses conséquences. Dans un premier temps nous nous intéresserons d’abord par le moment d’analyse. Puis nous verrons la réalité tragique de l’amour et ses conséquences.

En premier lieu nous verrons le moment d’analyse avec en premier temps la pause dans le récit puis la réflexion et enfin le bilan des événement récents.

   En premier lieu nous verrons la pause dans le récit. On remarque la situation de solitude du personnage avec l354 « Mme de Clèves demeura seule. », l406 « Et passa tout le soir chez elle, sans aller savoir de madame la dauphine ce qui était arrivé de la fausse lettre du vidame. ». Elle se replie sur soi ce qui montre bien un moment de répit dans le mouvement des événements. De plus le texte commence par l’envoie de la lettre avec l352 « Après qu’on eut envoyé la lettre à madame la dauphine » et se termine par le questionnement de la lettre avec l407 « Ce qui était arrivé de la fausse lettre du vidame ». Il y a également la décision d’aller en campagne qui marque une pause dans le récit. Tous ces moments d’analyse constituent des pauses dans le récit, dans le déroulement de l’intrigue.

                De plus de nombreuses expressions traduisent le processus d’interprétation, comme en témoigne les verbes de pensée et de jugement avec l362 « Elle pensait », l363 « Donné des marques de sensibilité », l365 « Elle lui avait fait paraître des sentiments », l367 « Elle ne se reconnaissait plus elle-même » et « Elle pensait », l368 « Elle connaissait », l373 « Elle trouvait », l375 « Méritait », l379 « La pensée », l382 « Elle n’avait pensé », l388 « Elle fut étonnée de n’avoir point encore pensé ». De surcroit nous observons le champ lexical de la vision avec l356 « Elle regarda avec étonnement », l358 « Elle se remit devant les yeux », l385 « Ils ne laissèrent pas de lui ouvrir les yeux ». Les Verbes sont très nombreux et très répétitifs. Le verbe « trouver » montre la découverte de la vérité enfin trouvée comme en témoigne la ligne 373, appuyer par le champ lexical de la vision.

        Enfin elle découvre que son attitude avec Nemours a été incohérente. On remarque à la ligne l361 l’opposition entre l’aigreur et la douceur. A la ligne 365 elle réalise l’incohérence et le paradoxe de ses sentiments. La princesse de Clèves réalise que la veille elle s’est reprochée un sentiment innocent alors qu’aujourd’hui elle s’est laissée aller à un comportement qui exposait son amour. A la ligne 371 à 375 elle réalise qu’elle s’est trahie auprès de Nemours puisqu’elle lui a largement révélé son amour. Cela conduit la princesse à découvrir ses erreurs et sa trahison.

Pour conclure tous ces moments d’analyse constituent des pauses dans le récit, dans le déroulement de l’intrigue, ces pauses permettent de faire un moment de réflexion qui va ensuite conduire la princesse à découvrir ses erreurs et sa trahison. Ces pauses dans le récit permettent de voir la réalité tragique de l’amour et ses conséquences que nous allons désormais étudier.

Nous allons désormais aborder le sujet la réalité tragique de l’amour et ses conséquences. Dans un premier temps nous étudierons la souffrance puis la jalousie pour enfin finir les conséquences.

                Tout d’abord nous remarquons la souffrance du personnage, toutes les issues possibles sont synonymes de souffrances résister à cet amour cela condamne le personnage à la souffrance car cet amour est impossible à ignorer. Succomber à cet amour conduit là à se rendre indigne d’elle-même, de son mari, de son amant. On constate qu’elle se pose des questions comme à la ligne 29 « Veux-je manquer à Monsieur de Clèves ? », ici fuir cet amour au lieu de l’avouer à son mari risque de le faire souffrir mais elle aussi. C’est une vision tragique car quoi qu’on fasse cela va faire souffrir de plus on ne peut pas y résister.

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