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Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, Spleen 4

Commentaire de texte : Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, Spleen 4. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  925 Mots (4 Pages)  •  1 141 Vues

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Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, Spleen 4

Type : poème composé de 5 quatrains , alexandrin, rimes croisés ABBA

Thème : description de l’apocalypse, le spleen gagne face à l’idéal, montée du désespoir.

Tonalités : tragique, lyrique, pathétique, mélancolique, dramatique

  1. Description du paysage intérieur et décrivant le paysage extérieur
  2. La crise et l’intensité dramatique
  3. Achèvement du poème+ voix poétique mise à mort (fin du combat)

  1. Description du paysage intérieur et décrivant le paysage extérieur

Strophe 1

« Le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle » : antithèse entre ciel et bas + pléonasme entre lourd et pèse : montre l’enfermement de la voix poétique qui est enfermée + dégradée. Comparaison avec le couvercle : la voix poétique est incapable de s’exprimer.

Vocabulaire de la chasse « proie, ennuis (chasseur) » : caractère guerrier du spleen.

L’horizon est écrasé, Pas de perspective d’avenir pour l’idéal.

L’horizon est aboli et la pays extérieur exprime l’état d’âme intérieur de la voix poétique

Strophe 2

L’espoir est enfermé, isotopie carcérale. Métaphore filée de la prison « cachot, murs, plafonds » : incarcération de l’espoir et de l’Esperance

L’espérance tente de sortir « s’en va, cognant ».

Inversion métaphorique cauchemardesque : l’espérance est habituellement associée à la colombe (blanc = espoir) or ici, à la chauve-souris (noir = fatalité, mort). La chauve souris ne sait plus ou aller, comme si le spleen la contrôlait « se cognant »

Rime entre humide et pourri : lieu morbide, sale

« plafond pourri » : univers d’agonie.

Fuite de l’Espérance.  « Battant », lien avec l’anglais « bat » : chauve souris.

Strophe 3

« Pluie » : S’abat sur la terre. Comparée à des barreaux : La terre devient alors une immense prison ou il est incapable de s’échapper.

Paradoxe-antithèse entre « vaste » et « prison » : la prison est censé être un lieu d’enfermement et confiné.

L’isotopie carcérale de la strophe 2 réapparait ici sous forme météorologique : diffusion, abondance, humidité.

« Infâmes araignées » : le spleen dévore les esprits, le poète contemple son intériorité, qui est victime du spleen.

« Tendre ses filets » : les araignées tisse sur des objets fixe. Ici le cerveau est anesthésié, l’intelligence et la créativité sont abolies.

L’environnement extérieur est déprimant mais intériorité du poète et la voix poétique sont dans un environnement cauchemardesque, ils sont réduit à néant.

Le peuple est muet, prise de possession du spleen. Pas de parole, le silence est pesant, angoissant.

« Nos cerveaux » : la voix est personnelle mais aussi universelle.

  1. La crise et l’intensité dramatique.

On quitte la description du paysage.

Violence, brutalité soudaine :  compl. Circonstanciel de tps « tout à coup » et CC manière « furie »

Cloches : prières démoniaques.

Champ lexical du son, gradation descendante « cloche, hurlement, geindre » : de plus en plus apocalyptique.

« Opiniâtrement » enterrement, guerre

 Comparaison entre les esprits et la patrie : thème du fantastique, du surnaturel. Vampire : errant sans but qui n’ont pas accès au paradis et sont privés de tout lieu de repos.

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