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A une passante, Baudelaire

Commentaire de texte : A une passante, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  1 055 Mots (5 Pages)  •  505 Vues

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Commentaire composé : « A une passante » de Charles Baudelaire

La poésie accorde souvent à la femme le statut de muse. Elle devient alors un objet de l'amour ou de l'admiration du poète comme on peut le voir dans le poème étudié. Au XIXème siècle, le courant de symbolisme et de décadentisme se développent notamment grâce à Baudelaire. C'est est un poète français. Il est l'un des poètes les plus célèbre du XIXème siècle grâce à son idée de modernité dans la poésie, en s'éloignant du classique. Il fut notamment connu pour son recueil Les Fleurs du Mal paru en 1857. Le poème A une passante ici étudié est extrait de ce recueil, et situé dans la section « tableaux parisiens » où Baudelaire exprime toute la modernité de la grande ville. Le poème paru tout d'abord dans le journal l'Aurore en 1860, puis il fut publié dans son recueil « Les Fleurs du Mal » en 1861. Dans ce sonnet traditionnel (de deux quatrains et deux tercets), l'auteur nous raconte l'apparition d'une femme dans la rue. Le poète reste alors subjugué par elle et sa beauté et jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Nous nous demandons alors comment ce poème représente-t-il le spleen baudelairien ? L'examen du texte portera d'abord sur le choc de la rencontre puis, sur l'expression du spleen par l'auteur, et l'échec de cette rencontre.

Les deux premiers quatrains du sonnet sont pour l’auteur l’occasion de nous exprimer le choc de la rencontre et son possible idéal.

Ainsi, afin de démontrer l’idéal de celle-ci, Baudelaire rend la rencontre très sonore. En effet, il débute son poème avec plusieurs jeux de sonorité dès le premier vers « La rue assourdissante autour de moi hurlait » où l’on remarque tout d’abord une allitération en [r], mais aussi un hiatus avec le « moi/hurlait ». On retrouve également dans le deuxième vers d’autres allitérations en [s] et en [f], en plus de diverses voyelles nasales [on], [an], [ain] dans les derniers vers du quatrain. Ces procédés permettent de souligner la singularité de la femme, qui est d’ailleurs évoquée au singulier durant tout le poème (une femme, sa jambe...), ainsi que sa douceur et sa lenteur (notamment grâce aux sons nasaux) et sa démarche plutôt harmonieuse, élégante. Le poète s’appuie également sur une personnification de la rue au début du vers 1 et une gradation ascendante tout au long du vers 2 qui font référence au vacarme désagréable pour la rue et au dandysme pour la gradation.

On note ensuite l'idée de la fascination du poète dans le deuxième quatrains du texte. En effet, le poète se révèle fasciné par l'apparition de la femme, qui devient son idéal de beauté, et il en devient même « stupéfait », comme on peut le voir au vers 6 du sonnet : « Moi, je buvais, crispé comme un extravagant », où il se sert de l’adjectif crispé. On remarque également que le verbe boire peut signifier la soif du poète envers la femme. Dans le vers 7, on constate que l'auteur se sert d'une métaphore des yeux de la passante : « Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan » qui peut montrer le caractère inquiétant

de la femme. Baudelaire utilise dans la suite du quatrain un parallélisme qui

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