Le burn-out: une maladie de cadres?
Discours : Le burn-out: une maladie de cadres?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolusabnv • 7 Novembre 2021 • Discours • 834 Mots (4 Pages) • 806 Vues
MANGOS T6
Lilia
GRAND ORAL: SES
Le burn-out: une maladie de cadres?
Bonjour, je m'appelle Lilia et je vais traiter la question suivante: Le burn-out est-il une maladie de cadres? Nous analyserons, dans un premier temps, qu'est-ce-que le burn-out puis, dans un second temps, nous verrons qu'il touche principalement les cadres et pourquoi. Pour enfin aborder la problématique de la reconnaissance de cette maladie et les possibles avancées.
Premièrement, selon Cadremploi, en France, en 2019, 50% des cadres estiment avoir été victimes de burn-out. Le burn-out est caractérisé par un état d'épuisement physique, émotionnel et mental lié à une dégradation du rapport d'une personne à son travail. Cette maladie se découle d'un processus se déroulant dans le temps et est le stade final du stress professionnel. Le burn-out résulte de tensions relatives au décalage entre les attentes ou les efforts du sujet et les exigences du travail. Cependant, de nombreux signaux d'alarme peuvent être reconnus que nous aborderons plus tard.
Deuxièmement, personne n'est à l'abri d'un burn-out mais certaines professions en sont plus touchées que d'autres. La catégorie socio-professionnelle (PCS) des cadres est beaucoup plus touchée à cause de beaucoup de responsabilités car ils doivent répondre à leurs supérieurs hiérarchiques. Les cadres ont du mal à se déconnecter à cause du lien constamment entretenu par les moyens technologiques privés et professionnels, par lesquels certains supérieurs contactent leurs salariés à toute heure: les frontières entre la vie privée et la vie professionnelle sont alors confondues. Et doivent faire dace à des situations économiques difficiles qui leur font craindre un licenciement. D'autant plus qque l'égalité des chances est bien lointaine puisque les fils de cadres deviennent 5 fois plus souvent des cadres eux-mêmes que des fils d'ouvriers. C'est-à-dire que les fils de cadres ont plus de chance d'avoir un brun-out que les fils d'ouvriers. Les ouvriers sont plus atteints par des problèmes et maladies physiques tandis que les cadres par des maladies qui touchent plus le phychologique et le psychique. Les maladies mentales telle que la dépression des ouvriers liés au travail sont alors délaissées par les institutions et les aides et ne sont pas reconnus en tant que personnes ayant besoin d'aides ou de repos.
De plus, les entreprises en fonction de la taille, ne peuvent pas forcément prendre en compte le burn-out. C'est-à-dire qu'une FTN (FirmeTransNationale) par exemple, ne peut pas prendre en charge des employés victimes de burn-out à cause d'un trop grand effectif d'employés et préfèrent les licencier. Les grandes entreprises profitent du fait qu'aucune loi ne prévoit aucune obligation pour prévenir le burn-out. Les entreprises montrent une forme de rétissance face aux salariés atteint de burn-out car le coût sociétal annuel en France est trop conséquent.
Enfin, la reconnaissance du caractère professionnel d'une maladie permet au salarié qui en est atteint de bénéficier de la prise en charge de ses frais médicaux, d'une protection contre le licenciement et d'un régime d'indémnisation spécifique (indémnités journalières majorées, indémnités temporaires d'inaptitude...). Elle est d'autant plus difficile à reconnaître à cause de son origine qui ne figure nulle part. Le salarié doit prouver un lien direct entre la maladie et son travail habituel et la maladie doit avoir entrainé une incapacité permanente partielle (PP) d'au moins 25%. Ce système complémentaire de reconnaissance nécessite une expertise approfondie: la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) qui doit recueillir l'avis d'un comité d'experts médicaux.
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