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Égalité homme femme

Compte rendu : Égalité homme femme. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2022  •  Compte rendu  •  3 516 Mots (15 Pages)  •  307 Vues

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Erwan Poublanc

Vladimir Grimma

Eugène Abitbol

Education Civique et Morale

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« Comment pouvons-nous promouvoir l’égalité homme-femme en France »

     

     

      De nos jours, il existe de nombreux secteurs d'activités et de métiers qui leurs correspond. Mais ces métiers ne sont pas toujours mixtes et beaucoup de stéréotypes persistent dans nos esprits selon notre genre pour choisir son orientation. Nous choisissons notre avenir à partir de nos préférences et de nos capacités mais elles peuvent influencer par les acteurs sociaux et la société dans laquelle on vit. Nous allons donc nous poser la question de savoir comment sont définis nos envies et notre orientation futur selon notre genre ? Il existe beaucoup de branches de métier dans la société mais on remarque qu’il y a un manque de femmes dans tous les métiers de la science il y a potentiellement plusieurs raisons à cela comme par exemple la discrimination 6/10 déclare par ailleurs avoir été victime de discrimination au travail 90 % des élèves pensent que les femmes ils sont discriminés deux tiers des fils attendent à être elle-même victime de discrimination craignant d’être moins payés au travail de accéder à des formations égalesEt à des postes inférieur seule une minorité d’ingénieurs font confiance à leurs entreprises pour promouvoir autant les femmes que les hommes . Pourtant une grande majorité de femmes se disent prête à faire des études de scientifique pour ensuite travailler dans les secteurs de l’industrie la technologie et de tout ce qui est touché de près ou de loin à la science

I.    Une pseudo « égalité » récente :

        Lors de l’Antiquité ,alors que l’homme possédait la terre et qu’il avait élaboré des outils pour la préserver, la notion de propriété est apparue très prégnante. Et, la femme est devenue de plus en plus une propriété de l’homme c’est l’apparition du patriarcat. La femme n’avait aucun héritage et appartenait au bon vouloir du père et du mari. La propriété était transmissible par l’affiliation mâle. Si la fille était la seule descendance, la propriété revenait à son mari. La femme n’était qu’un patrimoine de plus pour l’homme. Si le mari désirait la répudier, il en avait tous les pouvoirs. L’homme avait aussi tous les droits d’infanticide. « Accepter l’enfant femelle, c’est de la part du père un acte de libre générosité ». La femme était placée au même rang que l’esclave, la bête, la chose. Dans ce contexte, la femme n’était qu’une possession et cela impliquait donc que l’époux pouvait avoir autant de femmes qu’il le désirait. En revanche, une fois que la femme devenait la possession de l’homme, elle lui devait fidélité irréprochable. « Ce serait le pire des crimes que de risquer de donner les droits d’héritages à un rejeton étranger : c’est pourquoi le pater familias a le droit de mettre à mort l’épouse coupable ». On plaçait la femme sous tutelle, c’est-à-dire qu’elle était sous la responsabilité d’un homme : son père, son mari ou si les deux étaient inexistants, le frère. La femme n’était donc qu’une chose soumise à l’homme, inhibant ainsi ses droits et plaisirs.

     Lors du Moyen Âge, la femme reste toujours dans l’absolu dépendance au père et au mari. La femme est mariée sans son accord et elle est répudiée au bon vouloir du mari qui a un droit de vie et de mort sur elle. Elle n’est plus considérée comme une bête ou un objet mais comme une servante. La loi lui donne des droits mais toujours comme une propriété de l’homme et comme la mère de ses enfants. Se marier devient une manière d’être respecté. L’insulter, la tenir par la main quand on n’est pas son mari, sont puni sévèrement. L’avortement est interdit sous peine d’une amende financière, tuer une femme enceinte coûte quatre fois plus chère que le meurtre d’un homme libre. La femme a donc un prix, mais seulement lorsqu’elle est enceinte. « Elle perd tout son prix quand elle ne peut plus être mère », ce sont ces phrases mais aussi ces façons de penser qui démontrent l’inégalité à cette époque fondamentale de notre pays.

    Lors du début de la Troisième République, le système patriarcale instauré dans le code civil par Napoléon Bonaparte comme le montre l’Article 213 du Code civil « le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari » subis quelques améliorations pour les femmes et leurs libertés. Elles ont notamment en 1895 le droit de retirer de l’argent à la banque et donc plus d’obligation de passer par le chef de famille. En 1907 les femmes ont accès à leur propre salaire, elles peuvent désormais occuper une véritable place dans la société sans être attacher au mari. Nous remarquons des améliorations sur le plan économique pour les femmes mais aussi et principalement sur le plan scolaire/enseignement avec singulièrement le droit de passer le même baccalauréat que les hommes en 1902 et posséder le même programme que ceux-ci en 1924. Malgré une société encore extrêmement misogyne et machiste on note de fortes améliorations et progrès dans cette lutte constante à l’égalité hommes-femmes. Cependant, cette situation d’infériorité des femmes s’explique par une vision archaïque des rapports entre hommes et femmes. La société dans son ensemble voit la femme à travers la famille, cellule de base de la société, donc en tant que mère de famille, cantonnée dans un rôle bien particulier. La femme est ainsi définie comme étant « naturellement » inférieure  à l’homme, ce que justifierait son statut social.

Image très représentative de la société du temps :

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   Lors de Première Guerre mondiale, les femmes occupent un rôle prépondérant dans la gestion du conflit (intérieur), que ce soit sur le plan hospitalier qu’agricole. Les « Anges Blancs » ainsi surnommées se sont occupées des centaines de milliers de blessés dû à la guerre, et ont permis de montrer que celles ci pouvaient accomplir de grandes choses. Elles ont de plus avec l’absence des maris, travailler dans les champs et organiser des quêtes afin de recueillir de la nourriture pour les hommes partis au front comme le montre cette image :

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