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Prise de notes : Individu et mélanges des genres, Bernard LAHIRE

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Par   •  9 Décembre 2020  •  Résumé  •  1 786 Mots (8 Pages)  •  567 Vues

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Prise de notes : Individu et mélanges des genres, Bernard LAHIRE

➔ Constat : théories de la sociologie culturelle (VEBLEN/BOURDIEU/GOBLOT) :

« La situation sociale globale dépeinte depuis le milieu des années 1960 peut être résumée de la manière suivante : des classes dominantes « cultivées », avec un rapport détendu à la culture chez

ceux qui ont bénéficié d’une éducation culturelle précoce, des classes moyennes caractérisées par

une « bonne volonté culturelle » et une tension hypercorrective, mais oscillant entre le « noble » et

le « populaire », et des classes dominées tenues à distance de la Culture et éprouvant une honte ou

une indignité culturelle permanente. » l.13 à 19

➔ Nouvelle approche : la sienne et celle de CHARTIER/FISH/CEFAÏ/PASQUIER

« ; un point de vue qui envisage de manière systématique les pratiques et les préférences culturelles sous l’angle de la variation intra-individuelle des comportements » l.22 à 24 « les publics médiatiques « ne sont jamais uniquement des consommateurs de produits des médias, mais toujours les récepteurs d’une multiplicité de formes culturelles » » l.51 à 53 Echelle individuelle :

- Culture hétérogène chez chacun

• Présent dans toutes les classes sociales (plus présent dans les classes supérieures et moyennes que les classes populaires)

ces types de profils sont absolument ou relativement majoritaires dans tous les grands groupes sociaux (bien que plus probables dans les classes moyennes et supérieures que dans les classes populaires (l.75 à 78)

• Présent chez tous les types de diplômés (beaucoup plus probables chez ceux qui ont au moins le bac)

à tous les niveaux de diplôme (même si beaucoup plus probables chez ceux qui ont obtenu au minimum un baccalauréat que chez les non-diplômés) (l.78 à 80)

• Présent dans toutes les classes d’âge (même si plus flou au fur et à mesure qu’on vieillit)

dans toutes les classes d’âge (quoique de moins en moins probables au fur et à mesure qu’on avance en âge) l.80 à 81

Arguments expliquant la pluralité de la culture :

plus grande probabilité pour les individus composant la population enquêtée d’avoir un profil

culturel consonant « par le bas » (à faible légitimité) que « par le haut » (à forte légitimité) l.82

-

à 84

« la légitimité culturelle n’a pas les moyens de s’imposer en permanence comme une

évidence » l.90 à 91

-

Légitimité culturelle dominante : artistique et littéraire majoritairement

La possibilité de résister à la légitimité culturelle dominante […] fondée sur des groupes ou des

institutions porteurs de logiques concurrentes : groupes de pairs, milieu familial, milieu

-

professionnel, communauté religieuse, fan club, réseau de sociabilité, institution médiatique, etc.

- il est désormais impossible de faire comme si on avait affaire à un espace culturel homogène sous l’angle de la légitimité, c’est-à-dire structuré de part en part par une opposition

légitime/illégitime univoque ; opposition que tout le monde connaîtrait et mettrait en œuvre, à

laquelle tout le monde accorderait la même signification et à laquelle tout le monde croirait avec

la même intensité l.110 à 114

comme si l’ensemble des groupes sociaux tendait à s’aligner sur les consommations légitimes des plus « cultivés » des membres des fractions intellectuelles de la classe dominante l.116 à 118

Variation intra-individuelle des pratiques et différences culturelles :

→ produit de la forte différenciation sociale, et plus précisément de la pluralité des influences socialisatrices, des contextes et des temps de la pratique l.129 à 131

- Pluralité de l’offre culturelle

- Pluralité des groupes sociaux (l.125-126)

les individus en question se définissent plus par ce qu’ils considèrent relever de la sphère de

leurs goûts propres, personnels, ou par la multitude de leurs pratiques effectives l.157 à 159

-

- degré de légitimité

Raisons des pratiques culturelles (autres que passion culturelle ou goût) :

- Obligation scolaire

- Contrainte professionnelle

- contrainte situationnelle exceptionnelle

- pratique habituelle sans goût particulier

- l’accompagnement plus ou moins heureux d’autrui (enfants, conjoint, amis)

- pratique par courtoisie ou par politesse (pour faire plaisir ou ne pas froisser des personnes qu’on apprécie)

- désir de délassement ou de défoulement personnel par la consommation de biens culturels ou la pratique d’activités culturelles qu’on n’apprécie pas particulièrement

- stricte délimitation temporelle (temps des vacances, temps d’une fête, etc.) d’une licence qu’on s’accorde

- « simple » curiosité ou la bonne volonté sans engouement

- consommation ironique, « second degré » ou encore la consommation en contexte de gratuité de l’accès à l’offre qui engage moins personnellement

toutes les modalités moins intenses (parfois minimales) et moins franchement positives et

enthousiastes (parfois

...

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