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Initiation par le feu - explications et déroulement

Cours : Initiation par le feu - explications et déroulement. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2013  •  Cours  •  1 448 Mots (6 Pages)  •  1 070 Vues

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A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, Vénérable Maître et vous tous mes frères,

Lors du rituel d’initiation, j’ai vécu comme vous tous, plusieurs épreuves autour des symboles de chacun des quatre éléments.

Pour pouvoir devenir cet être nouveau, il est nécessaire de traverser ces quatre éléments que sont la terre, l’eau, l’air et le feu. En effet, comme l’a dit Platon, toute création est issue de l’interaction de ces quatre éléments. C’est le but des épreuves du rituel d’initiation.

Apres avoir rappelé les particularités de l’élément feu, nous verrons comment les hommes l’ont intégré dans leurs différents rites à travers les âges et les civilisations, et enfin son importance lors de l’initiation maçonnique.

Le feu est un phénomène naturel, dans le sens qu’il n’a pas été inventé par l’homme, petit à petit, grâce au progrès. Il vient de l’extérieur, du ciel ou des profondeurs de la terre. A cause de cela, il est depuis toujours associé aux dieux et au surnaturel.

Mais l’homme a su le domestiquer, il a réussi à le conserver et à le recréer à volonté, ce qui a rendu possible les progrès de l’humanité. Il permet de cuire la nourriture la rendant saine et comestible, il permet de se chauffer et de s’éclairer, il a permis de durcir les outils en bois ce qui a facilité la chasse, puis au fil du temps, il a permis les transformations physiques et chimiques qui ont conduit à la métallurgie et à la découverte des différents alliages.

Quel courage et quelle intelligence a-t-il fallu à notre ancêtre préhistorique, encore entre animal et homme, pour réussir à apprivoiser ce mystère, à le voler aux dieux, tel Prométhée. S’il a pu grâce à lui se réchauffer et se protéger, il a surtout pu découvrir LA LUMIERE qui chassait les ténèbres dans sa vie. Surement la première initiation de l’humanité….

Quand à moi, j’aime le feu depuis mon enfance. Il est le doux souvenir de la chaleur de la maison, chez mes parents, lors des matins d’hiver. Ce feu, allumé dans la cheminée, tous les matins à l’aube, avant de partir au travail, par mon père, afin qu’à notre réveil, nous soyons dans le bien être. J’aime la beauté du feu, la multitude de ses couleurs et le magnifique ballet des flammes qui dansent. Parfois, mes yeux, comme hypnotisés ne peuvent se détacher de ce spectacle.

Mais il ne faut pas oublier que le feu a une double nature. S’il protège et éclaire, il est aussi capable de détruire et tuer. Les incendies dramatiques de ces derniers jours en sont la preuve. Il peut brûler, asphyxier ou empoisonner par la combustion de gaz toxiques. C’est par l’orage ou le volcan, l’expression de la colère de la nature et par l’incendie volontaire, la démonstration de la folie des hommes. Il peut être symbole de la résistance et du sacrifice par l’immolation des bonzes au Tibet, mais aussi châtiment, on brûlait autrefois les sorcières. Il est à la fois signe des dieux comme le buisson ardent qui accueille Moïse et symbole de l’enfer, représenté par ses flammes. Il est d’ailleurs intéressant de constater que cette dualité a compliqué le travail des créateurs des vitraux de nos cathédrales au moyen âge. Il a fallu différencier la couleur des flammes qu’ils souhaitaient représenter, rouge lorsque les flammes symbolisaient le bien et la couleur brune dans le cas de l’enfer, en particulier.

C’est sûrement à cause de la conjonction de ces deux caractères, élément surnaturel et presque magique et double nature de bien et de mal que le feu est présent dans de nombreux rites profanes ou religieux.

Le feu a été divinisé dans de nombreuses cultures et a été adoré par un grand nombre de peuples.

En Perse, les anciens avaient le feu comme partie fondamentale de leur religion. Le feu protecteur était conservé dans des sanctuaires et ne devait jamais s’éteindre. Dans le judaïsme, il est de coutume d’allumer une Hanoukkia (chandelier à 9 branches) lors de la fête de Hanoucca, la fête des lumières ainsi que des bougies pour honorer l’entrée dans le Shabbat. Dans la mythologie grecque, le feu a été volé aux dieux et apporté aux hommes par Prométhée. Les romains adoraient Vulcain, le dieu du feu et de la forge. Dans le mythe d’ISIS et OSIRIS, Plutarque nous dit que la déesse ISIS est l’initiatrice qui nourrit l’enfant royal le jour et la nuit le passe dans les flammes pour « brûler ce qu’il y a de mortel en son corps ». Dans les

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