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Psychophysiologie

Thèse : Psychophysiologie. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  23 Juin 2013  •  Thèse  •  1 132 Mots (5 Pages)  •  674 Vues

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La psychophysiologie correspond à l'étude des relations entre l'anatomie du cerveau et les comportements humains.

Elle permet de faire des liens entre des zones cérébrales et certaines capacités fonctionnelles comme la compréhension du langage ou le fonctionnement de la mémoire.

Elle a également permis d'infirmer ou de confirmer des hypothèses du fonctionnement cognitif.

Les avancées technologiques de ces quarante dernières années permettent aujourd'hui de faire des liens fonctionnels fondamentaux entre le ressenti subjectif et son expression psychophysiologique.

Les perspectives promises par ces technologies sont faramineuses et nous vous invitons à rester attentif à ce champ de la recherche scientifique, car il pourrait permettre des compréhensions révolutionnaires sur ce qu'est l'humain dans son ensemble.

En quoi cela peut-il intéresser les étudiants ?

Cette première partie va permettre aux étudiants de retrouver certaines croyances populaires persistantes que nous pouvons avoir sur le cerveau et ainsi commencer à établir des bases plus stables pour comprendre un peu mieux ce que protège la boîte crânienne.

Nous redécouvrirons donc d'où vient la bosse des math, le lien entre les gros cerveaux et l'intelligence (incluant bien sur la comparaison entre les cerveaux des hommes et des femmes...), ce qu'est la matière grise, ou encore d'où vient cette idée que nous n'utilisons que 5% de notre cerveau !

Pour une approche universitaire, commencer l'étude de la psychologie par celle du système nerveux permet de mettre en place des connaissances anatomiques qui permettront de mettre en relation le corps, étudié dans d'autres matières, et l'esprit, étudié ici.

Posséder une base de connaissance en psychophysiologie permet également d'assimiler de façon plus pragmatique la psychologie cognitive étudiée dans la prochaine partie du cours.

Historique

Avant de rentrer dans le vif du sujet, penchons nous sur les racines de cette science du cerveau. Avoir en tête les origines d'un savoir permet de comprendre les difficultés de sa mise en place, mais surtout d'avoir une idée des perspectives envisageables.

De l'antiquité au XIXème siècle

Égypte antique (18ème siècle avant j.-c.) : Des archéologues ont découvert des papyrus de chirurgiens détaillant des correspondances entre certaines blessures à la tête et des troubles, essentiellement moteurs, dont pouvaient souffrir leurs patients.

Grèce antique (3ème s. avant j.-c.) : l'hypothèse du cerveau comme siège de la pensée, de l'intelligence et du contrôle du corps est communément admise ainsi que l'existence de deux types de nerfs : les nerfs moteurs et les nerfs des sentiments. Une partie du cerveau servirait à bouger et une autre à ressentir.

France au 17ème s. : Descartes fait de l'épiphyse, petite glande située à la base du cerveau, le siège de l'âme. Il développe également une position philosophique distinguant clairement le corps de l'esprit. L'auteur du Discours de la méthode, analyste éclairé, mais conservant un rapport très fort au religieux, réaffirme ce postulat gnostique d'un esprit emprisonné dans un corps. L'influence de cette pensée est restée dans notre culture comme un héritage dont il est encore aujourd'hui difficile de s'extraire.

Début du XIXème siècle : Frantz Gall s'intéresse aux bases biologiques du comportement et développe la phrénologie, système théorique subdivisant le cerveau en fonction des variations des bosses du crâne, estimant que les qualités développées par un homme ont surdéveloppé certaines zones de son cerveau, déformant ainsi sa voute crânienne.

Gall

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