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Thèse Sur La Solitude

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Par   •  8 Décembre 2013  •  702 Mots (3 Pages)  •  3 859 Vues

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La solitude est souvent vécue comme un manque, un vide à combler, une souffrance.

Pour certaines personnes, elle est une démarche intérieure voulue et choisie, une réalité de la naissance jusqu’à la mort.

La solitude est de deux formes, objective et subjective.

La solitude objective est un fait observable. C’est l’isolement loin d’une compagnie humaine, hors du circuit social. Cette solitude est choisie par la personne qui désire se retirer dans un endroit isolé, mais elle est subie si la personne est contrainte de se retirer dans un endroit qu’elle n’a pas choisi.

La solitude subjective est un phénomène qui échappe à l’observation et au contrôle. Elle est de l’ordre du sensible. C’est un état d’âme ressenti sur un mode émotionnel. Ce sentiment peut être douloureux et angoissant pour la personne qui l’éprouve.

Il faut considérer la différence entre un état d’isolement et le sentiment de solitude. Un état d’isolement n’engendre pas nécessairement un sentiment de solitude qui peut naître même chez des personnes très bien entourées.

La communication et l’échange sont de précieux remèdes à la solitude. Ils permettent d’exprimer des émotions et de partager certaines situations difficiles ou des joies que nous vivons.

Sortir de son isolement exige beaucoup de courage quand nous sommes seuls à nous motiver et que l’élan extérieur est inexistant. Se créer de nouvelles amitiés suppose une certaine confiance en soi, l’espoir d’être bien accueilli par l’autre. Entreprendre de nouveaux projets nécessite beaucoup d’énergie.

La solitude est en relation étroite avec la maturité affective. Il existe une forme de solitude qui contribue à élargir la conscience d’être, à consolider son sentiment d’identité et à enrichir sa vie. La solitude n’effraie pas ceux qui sont de bons compagnons pour eux-mêmes et qui prennent le temps d’entretenir leur richesse intérieure. Elle exige que nous ne soyons pas dépendants. La dépendance n’enrichit pas; au contraire, elle appauvrit la personne qui la vit.

Le sentiment d’identité doit être assez solide pour ne pas dépendre de l’opinion des autres.

Vivre c’est donc apprendre à communiquer d’abord avec soi-même pour arriver petit à petit à apprivoiser sa solitude et à y trouver sa richesse.

La solitude peut détruire:

La solitude qui détruit est celle qui se vit dans l’isolement et qui est synonyme de non-communication, de non-engagement, de non-accomplissement.

La solitude qui détruit est aussi celle qui est subie. C’est une solitude très lourde à porter parce qu’elle est génératrice de stress et d’angoisse. Nous pouvons citer plusieurs exemples de ces situations: la solitude de l’enfant qui n’arrive pas à communiquer avec ses parents; la solitude de celui qui est condamné à plusieurs années de prison; la solitude du réfugié qui doit fuir son pays par crainte d’être tué; la solitude de la personne que ses enfants ont abandonnée; la solitude du couple qui n’arrive pas à vivre l’intimité; la solitude du malade dans une maison d’accueil ou sur un lit d’hôpital, etc.

La

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