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Le sublime et le beau

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Par   •  5 Octobre 2014  •  Commentaire de texte  •  807 Mots (4 Pages)  •  1 058 Vues

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Le sublime et le beau

La notion de sublime : Notion moderne chez Kant dans La Critique de la faculté de juger, ou chez Burke. On distingue donc le beau du sublime. Distinction de deux types de plaisir : l'un associé au beau et l'autre au sublime. Dans Satyricon, Felini décrit l'idée d'une initiation au plaisir.

Le beau comme le sublime plaisent de façon désintéressée. On a à faire à un plaisir particulier mais qui revendique l'universalité. Le plaisir pris au beau est toujours pris à une forme, car la finalité recherchée est la finalité d'une forme, mais je ne peux pas déterminer cette fin. Le plaisir pris au sublime est pris à ce qui est informe, et de l'ordre de la quantité. Le beau est ce qui engendre un sentiment d'élévation de la vie attachée au plaisir esthétique. Pour le sublime, le plaisir est indirect et suppose d'abord un arrêt des forces vitales puis l'explosion de ces forces vitales. C'est pour cela que le plaisir peut avoir un rapport culturel aux sentiments. Il y a un art du plaisir. Le plaisir demande un état de conscience qui doit être travaillé par une mémoire, une culture qui l'animal n'a pas.

Pour connaître il faut que l'entendement me donne un concept et que je puisse avoir une expérience chez Kant. La raison est la faculté qui a tendance à croire qu'elle pourrait connaître au delà de l'expérience. Selon Kant, « nous appelons sublime ce qui est grand absolument ». Dans un premier temps, l'imagination s'empare de ce que peut me donner le sensible, mais dans un deuxième temps, la raison va dominer et dépasser la sensibilité. Au début, il se sent écrasé par cette sensibilité et ensuite la raison aspire à dominer la sensibilité arrive à la dépasser et à basculer dans l'infini. L'absolu ne dépend de rien, pas mesurable car on ne peut pas le rapporter à quelque chose de comparable. Ceci est absolument grand. Grandeur infini que je ne peux pas mesurer.

Le sublime ont le retrouve dans le respect devant la loi morale ou le devoir et son caractère absolu. On retrouve le sublime dans la nature : exemple d'une montagne (tableaux romantiques de Fredrich). On retrouve le mouvement de dilatation du soi chez Baudelaire et De Quincey.

Le sublime mathématique fait référence à une grandeur au delà de toute comparaison. Tout le reste semble petit. Il y a au départ ce qui fait violence à l'imagination. Capacité d'insérer tout infiniment grand.

Le sublime dynamique : j'ai affaire cette fois ci à une autre idée de la grandeur qui est caractérisée comme puissance démesurée (puissance de la nature), on en ressent cette fois une puissance démesurée par la raison, pour atteindre le dépassement de cette écrasement, il faut que cette puissance soit capable de tout et qu'au moment où elle s'exerce vous êtes épargné par elle. Sentiment que la puissance m'épargne et que je reprends le dessus. ça peut être la tragédie. L'individu est broyé par le destin et je suis épargné par le caractère de cette puissance. Puissance naturelle plus complexe que se sentiment impuissant par rapport à la nature.

Le beau et le plaisir pris au beau, est le plaisir pris à une harmonie entre l'imagination et l'entendement qui sont entrés en libre

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