Situation d'Infectiologie-Hygiène

Infectiologie-Hygiène

En vue de la validation de l’UE 2.10

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RE CORINNE

Promotion 2020/2023

SOMMAIRE :

1. Introduction
2. Description de la situation
3. Règles d’hygiènes et argumentation

1. Les mesures élémentaires d’hygiène
2. Les précautions standards

1. Hygiène des mains
2. Port des gants
3. Equipements de protection individuel (EPI)
4. Gestion des excrétas
5. Gestion de l’environnement et du matériel
6. Gestion des déchets

1. Conclusion
2. Bibliographie
3. Annexes

1. Introduction :

J’ai réalisé mon stage à la polyclinique de l’Ormeau à Tarbes dans le service d’hospitalisation de semaine. C’est une unité de soins pour une hospitalisation programmée de courte durée. Le service est ouvert du lundi au vendredi.

Elle accueille des patients en ambulatoire ou sur une période de courte durée en vue d’une intervention sous anesthésie générale (endormissement complet du patient), locale (endormissement d’une petite zone du corps, comme par exemple la région de l’œil pour la cataracte. Cette anesthésie ne modifie pas l’état de conscience), rachidienne (injection d’anesthésiques dans le liquide céphalo-rachidien qui endort la partie inférieure du corps).

J’ai pu observer différentes disciplines chirurgicales :

• Urologie,
• Orthopédie,
• ORL et chirurgie maxillo-faciale,
• Entérologie,
• Digestive,
• Vasculaires.

La capacité du service est de 25 lits dont 21 chambres particulières et 2 chambres doubles. Toutes les chambres sont équipées d’un cabinet de toilette avec douche et wc.

L’équipe soignante se compose d’une cadre de santé, 4 infirmières, 4 aides-soignantes et 4 agents de services hospitaliers. Elles travaillent en 12h et sont partagées en deux équipes.

1. Description de la situation :

La situation que je vais vous décrire s’est déroulée auprès d’une patiente, Mme X âgée de 39 ans qui avait été opéré la veille d’un Bankart arthroscopique de l’épaule droite (annexe I). L’opération est réalisée sous anesthésie générale avec en plus une anesthésie locorégionale pour diminuer les douleurs post opératoires.

Réalisée sous arthroscopie (introduction dans une articulation d’un petit tube rigide, l’arthroscope relié à une caméra qui permet au chirurgien d’explorer l’articulation et d’en visionner l’intérieur sur un écran de contrôle) , elle consiste à réparer les tissus arrachés ou déchirés de l’épaule suite à des luxations. Les ligaments et la capsule sont remis en tension grâce à des fils attachés à des ancres enfouies dans l’os. Le but étant de recréer une barrière élastique en avant de l’épaule pour éviter qu’elle se luxe à nouveau.

Après le repas, vers 13H30, je suis partie avec l’infirmière voir cette patiente qui devait partir à 14H00 pour lui retirer le cathéter veineux périphérique (annexe II) avant son départ.

Le cathéter veineux périphérique est un dispositif médical se présentant sous la forme d’un tube mince et flexible. Introduit dans une voie veineuse, il permet d’administrer des traitements par voie intraveineuse, de prélever du sang pour les analyses et ainsi d’éviter des piqures fréquentes. Il existe différents types de cathéter facilement identifiables par des codes couleur pour éviter toute erreur. Etant donné que j’effectuais mon premier stage et que je n’avais jamais retirer un cathéter, nous avons convenu avec l’équipe que je devais observer l’infirmière pour pouvoir réaliser le soin par la suite.

Avant de sortir de l’infirmerie, nous nous sommes lavé les mains avec du savon doux. Pour cela , j’ai ouvert le robinet, puis me suis mouillée les mains, pris une dose de savon doux et frictionné toute la surface des mains pendant environ 30 secondes. Je me suis ensuite rincée correctement , pris des essuie-mains en séchant par tamponnement. J’ai fermé le robinet avec les essuie-mains pour ne pas recontaminer mes mains. J’ai éliminé les essuie-mains dans la poubelle sans la toucher. L’infirmière a préparé le matériel pour effectuer le soin :

• Plateau en carton à usage unique,
• Compresses stériles imprégnée d’antiseptique (bétadine alcoolique),
• Pansement sec.

Après avoir frappé, nous sommes rentrées dans la chambre, allumé la présence et avons réaliser une friction au SHA, solution hydro alcoolique (annexe IV).

L’infirmière explique à la patiente le soin qu’elle va effectuer et me communique le déroulé de celui-ci. Nous installons le matériel sur l’adaptable. L’infirmière commence à décoller le pansement transparent semi-perméable stérile recouvrant le site d’insertion. Elle prends ensuite une compresse stérile imprégnée d’antiseptique qu’elle applique sur le point de ponction et elle retire le dispositif tout en laissant la compresse. Elle protège le point de ponction par un pansement sec. Nous reprenons notre matériel qui se trouve sur le plateau,

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