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Economie et diversité du capitalisme du Brésil

Analyse sectorielle : Economie et diversité du capitalisme du Brésil. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Juin 2018  •  Analyse sectorielle  •  3 853 Mots (16 Pages)  •  397 Vues

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 ÉCONOMIE ET DIVERSITÉ DU CAPITALISME[pic 1]

BRÉSIL

BERGER LAURIE        

BRIOZZO LÉNA         

COCHET BETRAND        

KRAIMI ELIES        

TORRES CLAUDIE        

WIFVESSON ALEXANDRE


QUELLES SONT LES INSTITUTIONS ÉVOQUÉES DANS LES ARTICLES ?

1ERE NIVEAU DE LA GRILLE DE BRAUDEL : LA CIVILISATION MATERIELLE

L’apparition d’une classe moyenne, des salaires en hausse

Depuis les années 1990, le développement économique du Brésil a permis de réduire la pauvreté et par conséquent d’augmenter le niveau de vie de la population. En effet, le président Lula a su réduire la pauvreté et les inégalités grâce notamment à la mise en place du programme « Bolsa Familia » conduisant ainsi à l’émergence d’une large classe moyenne (25 millions de brésiliens sont sortis de l’extrême pauvreté grâce à ce programme). Cette réforme permet aux familles qui en bénéficient de recevoir 120 reals par mois en moyenne (le montant dépend des revenus et de la composition de la famille) à condition que les enfants des familles concernées soient vaccinés et scolarisés. Les personnes âgées et handicapées ont droit à des aides à travers le programme intitulé « Beneficio de Prestacao Continuada ». Enfin, le programme « Minha Casa, Minha Vida » permet à 1 million de familles à faibles revenus de bénéficier de subventions pour leurs logements. Ces aides sont essentiellement destinées aux zones ou groupes qui étaient considérés comme « en retard » tels que la région du Nordeste, les populations paysannes ou les familles nombreuses.
Cela a permis le recul de l’extrême pauvreté (même si 8% de la population vit encore avec moins de 70 reals par mois) et surtout l’émergence d’une classe moyenne importante puisqu’elle représente aujourd’hui 55% de la  population. Cette transformation s’explique par une hausse du salaire minimum (678 reals, soit l’équivalent de 230€) accompagnée de celle des salaires réels de manière continue. On observe au Brésil une situation de quasi plein emploi avec la croissance de l’emploi formel (10 millions créés entre 2003 et 2010). Le chômage est de l’ordre de 5% de la population active.

Cependant, des inégalités subsistent

Malgré tous les efforts entrepris au travers des différents programmes visant à sortir la population de la pauvreté, les inégalités restent fortes. En effet le coefficient de Gini était toujours supérieur à 0,51 en 2012 (alors que par exemple le coefficient de l’Inde était inférieur à 0,4). Pour illustrer ce propos, 10% des plus riches représentent 45% des revenus alors que les 10% les plus pauvres ne concernent que 1% des revenus. Ce phénomène est accentué par le fait que les différents impôts et taxes ne sont pas progressifs. Ces inégalités sont aussi présentent dans 3 secteurs majeurs dans la société actuelle : la santé, l’éducation et les transports.


Une industrie basée sur les produits primaires

Le PIB brésilien connait un ralentissement net dans sa croissance depuis 2013. Ce phénomène économique s’explique par la fin du « super-cycle des matières premières ». Le poids de l’industrie décroit fortement, ce qui entraine un déficit commercial de l’industrie brésilienne.

En réalité, l’activité industrielle du Brésil ne décroit pas entièrement mais le pays ne parvient pas à transformer son tissu industriel ancré dans la production de matières premières, en produits industriels sophistiqués. Cela contraint le Brésil à n’exporter pratiquement que des produits à faible contenu technologique, tels que des produits primaires agricoles ou miniers qui nécessitent cependant une exploitation très technique. La part des produits manufacturés et des nouvelles technologies dans les exportations brésiliennes est en baisse, et ce au détriment des pays asiatiques (de 10 à 5% de 2000 à 2010).

2EME NIVEAU DE LA GRILLE DE BRAUDEL : L’ECONOMIE DE MARCHE

La perte de compétitivité du Brésil, à cause des Banques centrales notamment.

Il y a plusieurs raisons à cette perte de compétitivité.

Tout d’abord, le Brésil n’est pas un environnement favorable pour faire des affaires. En effet, la Banque Mondiale a placé le Brésil dans la deuxième partie du tableau du « doing business », qui évalue le niveau de facilité à accéder au monde des affaires dans un pays. Cela peut s’expliquer, par exemple, par les coûts de production très élevés, ou la forte hausse des salaires moyens sans pour autant que des gains de productivité les compensent. Aussi, les industries brésiliennes ne sont pas aptes du tout à produire des marchandises qui requièrent des techniques sophistiquées, car leurs industries ne parviennent pas à se développer vers des industries de transformation.

De même, le taux de change s’est fortement apprécié, ce qui explique aussi la médiocre compétitivité des exportations brésiliennes.

Enfin, un autre élément qui a causé cette perte de compétitivité est le manque d’infrastructures. En effet, depuis les 30 dernières années, le Brésil a très peu investi dans ce secteur. Cela est lié à un faible taux d’épargne intérieure et à des taux d’intérêts particulièrement élevés, ce qui entrainent une incapacité des banques commerciales à financer des investissements sur le long terme. On observe à cause de ce manque considérable d’infrastructures une hausse des coûts du transport des marchandises et donc une hausse des prix des produits.

Tout cela pourrait nous faire penser que les exportations du Brésil diminuent, or ce n’est pas le cas : entre 2000 et 2010, les exportations brésiliennes ont augmenté 2 fois plus que la moyenne mondiale. Cependant, cette augmentation est 2 fois moins élevée que celle des autres pays des BRICS.


L’émergence d’une nouvelle classe moyenne grâce à des politiques entreprises par l’Etat brésilien.

Depuis les années 1990, le développement du Brésil a permis de réduire la pauvreté de population et, par conséquent, d’augmenter le niveau de vie de la population. La hausse des salaires minimum et des salaires réels en est la principale cause.

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