Victor Hugo

DM français page 98 à 100

1. Ces quatre textes parlent tous du même thème qui est celui de la misère. En revanche nous pouvons remarquer que les quatre textes ont été écrits à des époques différentes (<> en 1688, <> en 1751-1772, le discours à l'Assemblé en 1850, et enfin <> en 1951). Nous pouvons conclure que la misère a été toujours présente. Or, ils ont tous un type d'argumentation différent.

Notamment le 1er texte de La Bruyère est un apologue, pour cela l'auteur utilise les animaux pour définir les Hommes. Pour définir le logement des ouvriers, l'auteur parle de ''tanière'' (l,6) montrant les conditions exécrables de ces travailleurs.

Un autre texte est composé d'une métaphore, c'est le texte C. L'homme est nommé de ''créature humaine'' (l.4). Cela ramène l'Homme à ses antécédents animal. Ce texte est une argumentation de type discours polémique. Hugo est très impliqué dans ce texte, il utilise des termes durs comme une ''population malade et étiolée'' (l.13), il décrit la vie difficile de différentes familles qui peuvent se retrouver jusqu'à ''dix familles dans une masure'' (l.5). Victor Hugo nous parle de révolte où Albert Camus va démontrer cette révolte.

Camus utilise une argumentation ad hominem où il parle directement de l'homme révolté représentant les ouvriers, les misérables. Il emploie le terme ''esclave'' (l.3), il explique de quoi est composé ''le mouvement de révolte'' (l.12).

Enfin le texte B constate la misère et il la décrit. Ce texte est une argumentation indirecte où Diderot et d’Alembert donnent une sorte de définition du mot misérable

1. Nous pouvons remarquer que Camus ne décrit pas la misère comme V.Hugo et , il ne donne pas non plus de définition comme Diderot et d'Alembert. En effet, dès la première phrase nous pouvons voir qu'il se pose la question sur l'homme et plus précisément sur ''qu'est-ce-qu'un homme révolté ?'' (l.1). D'après lui c'est un homme qui dit ''non'' (l.1). Or dans le texte de Victor Hugo on parle de ''travail sans relâche, (de) travail acharné''. L'homme révolté apparaît comme ne se laissant pas faire. Il existe une ''limite que vous ne dépasserez pas'' (L.7-8). Alors le texte D propose la révolte à la misère exprimée dans les autres textes.

Commentaire : intro : Ce discours a été écrit par Victor Hugo qui est un politicien, écrivain engagé du XIX ème siècle. Son discours est focalisé sur la misère alarmante en France devant l'Assemblé. Hugo fait parti du mouvement littéraire du romantique. Or ici il n'est pas question de romantisme bien au contraire... Nous allons voir comment Victor Hugo convainc l'assemblé devant la misère présente en France ? Pour pouvoir répondre à cette problématique, je vais parler dans une première partie de son discours engagé, impliqué, avec l'envie de persuader les députés. Dans une deuxième partie je vais parler de l'inaction des députés.

Dev : I]         Victor Hugo en écrivant ce discours est très engagé. Il s'adresse directement aux personnes présentes à l'assemblé. Cela est montré par des formes directes indiquant les députés, avec une répétition de ''figurez-vous'' à la ligne 2,13,25. Mais aussi avec l'emploi de ''dérangez-vous'' (l.27). Hugo est très engagé pour défendre une thèse celle de la misère.

L'existence du champs lexical de la souffrance avec ''hideux'' (l.7), ''pas assez d'air pour respirer'' (l.8), la ''population maladive et étiolée'' (l.13), les ''scrofules, le rachis, l'ophtalmie, l'idiotisme'' (l.16), ''plaies'' (l.28) montre la thèse défendue par l'auteur.

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