Synthése la culture générale

La culture générale est une notion difficile à définir. Elle est présente dans le domaine de l’éducation, de l’entreprise et est détenue par les individus. Des débats récents s’interrogent sur cette question. Deux documents sont des interviews : une de Denis Kessler, le PDG de Scor dans le journal Les Echos paru en avril 2009, il exprime ses idées sur la culture professionnelle. Et une de Marie Depleschin, auteure et Danièle Sallenave, académicienne dans Le Figaro, en mai 2009 dans le cadre de la suppression de l’épreuve de culture générale au concours d’entrée de Sciences Po. Les deux autres documents proposent des réflexions sur l’utilité de la culture générale. En effet, le troisième  texte est un article de l’Express écrit par Elvira Masson en décembre 2011. Enfin, les points de vue de Mona Ozouf, historienne et d’Alain Rey, écrivain. Ces quatre documents font réfléchir à un problème de société et d’actualité, ils nous renseignent sur ce qu’est la culture générale, aident à déterminer son utilité, puis s’il s’agit d’un outil d’aliénation ou de libéralisation.

Selon Denis Keesler, la possession et l’approfondissement d’une culture générale est primordial pour chaque individu. Il est pour lui, nécessaire d’acquérir de multiples connaissances et d’avoir cet aspect de la personnalité. Cela, pourrait se caractériser par exemple, par la connaissance de la philosophie Kantienne, les Opéras de Wagner, ou de la peinture impressionniste. Mais aussi, les domaines, sociale, politique économique. Dans son interview, Danièle Sellave partage cette idée. D’après elle, la culture générale regroupe ces domaines et il faut avoir de nombreuses références. Alors que, l’auteure Marie Desplechin indique qu’il s’agit plutôt de pouvoir témoigner d’une bonne éducation, en ayant des connaissances correctes. La culture générale n’est limitée par aucune règle. Denis Keesler l’a rejoint sur ce point. Il ajoute que la culture ne s’oppose pas à une autre, chacun est libre de choisir le domaine qu’il l’intéresse.

Du point de vue d’Alain Rey, la culture est un élément légué de nos aïeux, elle constitue notre patrimoine. Elle se délègue entre les générations. Denis Keesler est d’accord avec Alain Rey, puisqu’il caractérise la culture comme étant « transmissible », on l’a reçoit et la donne en retour. Il complète, en disant qu’elle est notamment  « portable », elle n’appartient qu’à l’homme. Elle est aussi, « patrimoniale » elle se procure au cours de la vie et n’est pas définitivement acquise. Enfin, la culture est « illimitée » puisqu’elle se développe au fil du temps.

Le fait d’avoir une culture générale détermine l’adaptabilité notamment au sein des entreprises et des organisations. C’est ce qu’affirme Denis Kessler. Ainsi, une personne cultivée est plus à l’aise dans les relations humaines. La culture, est aussi essentielle dans la relation avec les autres personnes pour s’adapter à des profils de personnalités différents. C’est ce qui bâti le management humain, étant donné que l’entreprise communique et échange constamment. Il explique qu’un acteur doté d’une culture solide inscrit plus aisément les problèmes et les difficultés dans le temps car il est mieux armé pour en appréhender l’origine et en comprendre le développement. Denis Keesler, donne pour modèle la crise de 1929. Puis la culture permet d’être efficace au service de l’entreprise. Il faut être ouvert d’esprit, et s’intéresser à la diversité. Cela paraît indispensable lorsqu’une entreprise travaille dans le monde entier.

Se munir d’une culture générale, admet qu’elle contribue au développement personnel tout au long de sa vie. Comme l’affirme Danièle Sallenave. Puis, de pouvoir se questionner sur des sujets personnels et collectifs. La culture sert aussi à regarder au-delà de notre environnement propre. D’aller voir plus loin, il s’agit de s’ouvrir au monde, Danièle Sallenave est en accord avec Denis Keesler sur ce point. Elle complète, en ajoutant que la culture  est un moyen  de ne pas rester bloqué sur ce que l’on sait déjà, de ne pas s’obstruer. D’être capable de se questionner, d’être amené à réfléchir. D’après Alain Rey, la culture générale permettrait à l’être humain de ressentir un certain bien-être personnel. Mona Ozouf pense également que la culture contribue au plaisir et à la satisfaction, à pouvoir ressentir des émotions. L’élévation de l'âme, en cultivant son esprit. Le tout, est de vouloir découvrir. L’historienne fait remarquer, que la culture peut procurer un don, celui de pouvoir être partout au même moment. Mais aussi d’être moins condensé. Quant à  Elvira Masson, elle rappelle les discours, de Nicolas Sarkozy et Frédéric Lefebvre qui ont tous deux soulignés que la culture générale n’est pas forcément utile pour devenir président ou ministre. Et donc, la culture pourrait ne pas servir. Alain Rey, souligne qu’elle ne permet pas de qualifier une personne d’intelligente.

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