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Sur quoi repose le mécanisme de l’absurde dans les scènes 4 et 5

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Par   •  13 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  909 Mots (4 Pages)  •  379 Vues

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Sur quoi repose le mécanisme de l’absurde dans les scènes 4 et 5

Introduction

La pièce de théâtre « La cantatrice chauve » a été écrite par Eugène Lonesco (1909-1994). Elle appartient au mouvement du théâtre de l’absurde. Le comique de l’absurde est le comique de non-sens, elle consiste à faire rire grâce à des incohérences logiques. L’absurde peut-être dans les gestes, les répliques ou les décors. L’origine du titre vient d’un lapsus d’un des comédiens répétant l’anecdote sur « Le Rhume » (scène 8), et qui aurait remplacé par erreur les mots « institutrice blonde » par « cantatrice chauve ».

La pièce compte 11 scènes. La première représentation de cette pièce emblématique du théâtre de l’absurde a eu lieu le 11 Mai 1950 au théâtre des noctambules à Paris. J’ai choisis d’étudier les scènes 4 et 5.

I – Des scène incohérentes

Une fausse scène de reconnaissance

M et Mme Martin sont invités chez M et Mme Smith. Alors que l’on pourrait penser que M et Mme Martin son mari et femme car ils ont le même nom, ils agissent comme s’ils ne semblaient pas se connaitre. S’ensuit un dialogue pour essayer de se souvenir dans quelles circonstances ils auraient pu se rencontrer. « Il me semble, si je ne me trompe pas, que je vous ai déjà rencontré quelque part ». Ce qui fait aussi penser qu’ils ne se connaissent pas sont les formules de politesse utilisés et leur comportement. « Ils se sourient avec timidité » « Ils s’assoient l’un en face de l’autre ».

Des formules de politesse comme « Madame », « Monsieur », « cher Monsieur », « cher Madame ». Ces formules sont visibles tout au long de la scène, en fin de phrase. On peut donc dire que M. et Mme Martin font une épiphore, ce qui consiste à reprendre systématiquement en fin de phrase une petite expression. Cette épiphore produit un effet d’accumulation qui crée un effet de rythme, ce qui souligne le comique de l’absurde.

Il y a des marques d’incertitude. En effet, à la première phrase de Martin est composée de 3 formules d’incertitude. Cette dernière est aussi visible grâce aux phrases de type interrogatif, exclamatif et les conditionnels qui marquent l’étonnement face aux coïncidences.

Leur relation est étrange et certains éléments soulignent l’absurde. M. Martin reprend certains détails de sa vie et Mme Martin se rend compte qu’elle y était aussi, mais ne se souvient pas de lui.

« Je demeure au n°19, chère madame.

- Comme c’est curieux, moi aussi j’habite au n°19, chère monsieur. »

Certains éléments sont eux-mêmes absurdes comme par exemple quand M. Martin dit qu’il a voyagé en seconde classe puis qu’il affirme aussi que la seconde classe n’existe pas en Angleterre. La couleur des yeux de leur fille est également absurde, ils sont blancs et rouges alors que cela ne peut pas être possible. Il y a donc encore de l’absurde.

Le discours n’est pas complexe il est vide. M. Martin donne des détails et Mme Martin ne fait que répéter ce qu’il dit sans apporter davantage de commentaires. Le discours est monotone et répétitif alors que ça devrait être

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