Stendhal

Stendhal de son vrai nom Henry Bayle (1782-1842) est un écrivain français, réaliste et romantique, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et la Chartreuse de Parme. Stendhal a des points commun avec ses personnages car comme eux il s‘engage dans l’armée. Il a également une forte admiration pour Napoléon qui incarne pour lui l’héroïsme moderne. Le roman propose à la fois une réflexion sur le bonheur, l’amour et une critique sociale. Dans cet extrait, Mathilde est partagé entre sa fierté de noble et son amour pour Julien. Après avoir laissé paraitre quelques sentiments envers lui Mathilde devient distante et froide, son indifférence accable Julien au point de vouloir mourir. Celui-ci se lance dans un monologue, en outre la philosophie de cet extrait est l’énergie. En effet, nous pouvons donc nous demander de quelle manière s’effectue la revitalisation énergétique du héros romantique à travers la rencontre de deux énergies dans un dialecte de l’amour et de la mort. Dans un premier temps nous allons étudier l’influence de cet extrait puis du personnage romantique, et ensuite des différentes formes d’ironie présente dans le texte.

Tout d’abord le titre de la page, « l’Opéra Bouffe » de l’appellation « l’opéra-bouffon », désigne un opéra traitant de sujet comique. Par ailleurs comme à chaque début de chapitre nous avons une citation, ici de William Shakespeare ; auteur très apprécié de Stendhal. On peut penser qu’il a lieu une réécriture de Roméo et Juliette avec la fameuse scène du balcon, ou d’un simple clin d’œil comme sur le roman libertin. On constate également que l’œuvre a des similitudes avec cet extrait : l’alternance des scènes comique au tragique qui rythme l‘extrait. En outre divisible en plusieurs parties ; (l.1 à l.15) le discours d’un antihéros de l’énergie c’est-à-dire le tragique. La revitalisation énergique du héros, en d’autre termes le registre comique (l.15 à l.22). Pour retomber dans le tragique avec une perte d’énergie (l.23 à l24), puis une seconde revitalisation par la précipitation énergique des deux personnages (l.25 à la fin). De même que l’on peut également parler de romantisme « Elle va se fâcher, m’accabler de mépris, qu’importe ? » (l.25)

Ainsi on peut dire que julien est bel et bien un héros romantique car il représente toute les caractéristiques de ce genre ; c’est un personnage tourmenté parfois excessif et énergique. Comme ici prit d’un excès désespoir face à Mathilde de La Mole qui joue avec son cœur, l’idée du suicide lui passe par la tête « l’idée du suicide s’offrit à lui » (l.11), « je monte chez moi et je me tue » (l.26). Le champ lexical de la mort très présent ; « suicide » (l.11), « mortellement » (l.7), « ma mort » (l.14), « mourir » (l.26). Il y également une métaphore de la mort comme un verre d’eau frais qui soulage « meurt de soif » (l.12) Mais également avec le registre tragique car on retrouve plusieurs fois le mot malheur. Ainsi que ses idées noires, avec l’expression

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