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Scarmentado. Voltaire

Fiche de lecture : Scarmentado. Voltaire. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  25 Janvier 2014  •  Fiche de lecture  •  420 Mots (2 Pages)  •  897 Vues

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Voltaire nous délivre un message à travers une personne qui s’appelle Scarmentado qui voyage dans différents pays : (France, Angleterre, Hollande, Espagne, Turquie, Chine, Inde et enfin l’Afrique). Dans tous les pays, ce personnage va rencontrer des mésaventures, il sera confronté à l'absurdité des rites, des coutumes ridicules de l'époque et à la cruauté et l'injustice des hommes, il accumule les ennuis et sa liberté est freinée par des autorités religieuses aussi intolérantes que répressives.

En effet, à maintes et maintes reprises, il risque sa vie: on l'emprisonne en Espagne, il risque d'être pendu, d'être empaler en Turquie pour son refus d'être circonscrit, par exemple, mais rattrape ses erreurs par le biais de l'argent. Voltaire nous précise également que Scarmentado est cocu à la fin de l’extrait : « Je me mariai chez moi : je fus cocu, et je vis que c’était l’état le plus doux de la vie. » Par cette affirmation on peut en déduire le message de Voltaire qui est fuir et/ou accepter, il faut se contenter de ce qu'on a et que c’est la résignation face au monde.

2) Dans ce texte, Voltaire aborde quelques-uns des grands thèmes du combat philosophique. Dans cet extrait, l’Inquisition est la cible principale de Voltaire. Partout où passe Scarmentado, sa liberté et son libre-arbitre sont contrecarrés par des autorités religieuses intolérantes et répressives. Les victimes sont des juifs ou des chrétiens. Cette opposition à l'intervention du clergé dans la vie publique transparaît dans la description satirique de « armée de moines » qui précède les condamnés ou dans le comportement sournois des inquisiteurs : c’est pour avoir été dénoncé par « un grave Espagnol » que Scarmentado se retrouve au cachot mais on ne lui dira rien des raisons de son arrestation. En effet, des hommes le « menèrent sans (lui) dire un seul mot, dans un cachot très frais ». Ce silence des bourreaux est une marque de leur cruel pouvoir.

De manière générale, Voltaire s’en prend à des hommes dans leur majorité.

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