Scapin et Géronte

Le XVIIe siècle est l'âge d’or du théâtre et 3 dramaturges se partagent la scène: Corneille et racine pour la tragédie et Molière pour la comédie qu’il hisse au même rang de respectabilité que la tragédie. Il cherche ainsi à atteindre les deux objectifs du classicisme: plaire et instruire en dénonçant les vices de ses contemporains.

Les fourberie de Scapin s'inspirent de comédie latine et de farce française, elle est jouée en 1671. Elle met en scène un valet rusé qui aide les projets amoureux d’Octave et Léandre contre leurs pères abusifs Argan et Géront. Dans l’extrait tiré de l’acte 3 scène 2, Scapin veut se venger de Géronte qui l’a accusé de forfait qu’il n’a pas commis: il invente un personnage de spadassin qui souhaite se venger de Géront. Il le convainc de se cacher dans un sac qu’il portera à l'abri jusque dans sa maison.

LECTURE EXPRESSIVE

Nous montrerons l'habileté avec laquelle le valet dupe son maître

Mouvement:

-L.1 à 7: Gérante demande l’aide de Scapin

-L.8 à 23: Le plans de Scapin

-L.24 à 37: La mise en valet: la mise en abîme

Mouvement 1:

-L.1: phrase interrogative au conditionnel (exprime le désir) = montre l’appel en aide de géronte qui demande l’aide de son valet, caractérisation indirecte de valet Scapin qui apparaît comme un valet rusé;

-L.2: la réponse de Scapin en 2 parties: 1er = débuts de réponse positif mais tempéré avec ¨mais¨ / 2e = la réponse utilise un conditionnel

-L.3: réponse de Gérante: utilisation de deux impératif de prière et la supplique final suggère à la fois sa lâcheté et l’incapacité d’affronter le danger

-Réplique L.4 /5: pleine d’ironie notamment dans la 2e phrase car personne peut croire l’amour de Scapin à son maître égoïste sauf Gérante car il est imbu de lui même

-L.6: réponse de son maître: un futur qui fait croire la bonté de son maître, il joue le maître bon mais démentie par la suite comme le montre la fin de la phrase qui souligne l'avarice de son maître.

Mouvement 2:

-L.8: Il commence avec un impératif “attendez” qui installe du suspense qui impatiente Géronte et le présentatif “voici” qui actualise la situation, ensuite le valet utilise la forme impersonnel “il faut” et la farce se met en place avec le comique de situation, car le valet commande le maître, et dirige ses faits et gestes. La réplique est interrompue par une aposiopèse (...) et l’interjection effrayée par géronte à la L.10 “Ah” la didascalie signale la peur et accentue le comique de situation.

-L.11 à 15: Scapin, reprend la présentation de son plan et repoussant les peurs de son maître avec l’adverbe de négation répétée 4X “non, non, non, non”,.Il utilise des phrases injonctives et des futurs “il faut”, “changerait”, “portrait” (futurs) pour donner de lui l’image

...