Questions sur le rouge et le noir de Stendhal

1. En quoi Le Rouge et le Noir peut-il être considéré comme un roman d’apprentissage ?
2. Julien Sorel est-il selon vous un héros ?
3. Quelle image de la femme Stendhal donne-t-il dans son roman ?
4. Quel est votre passage préféré de ce roman ? Pour quelles raisons ?

1/ Tout d’abord un roman d’apprentissage se définit par un roman dans lequel le héros, jeune, va grandir et évolué de par des expériences de sa vie ,tel que l’amour par exemple (c’est le cas avec Le Rouge et le Noir),  ce qui va le forger, jusqu’à atteindre un idéal d’épanouissement . Le lecteur va donc tout au long de l’œuvre, vivre et apprendre du point de vue du héros. Le Rouge et le Noir peut être considéré comme un roman d’apprentissage, car en effet Julien Sorel, le héro, va vivre une série d’apprentissage, de son enfance jusqu’à son apogée. Ce qui va grandement l’influencer et le construire tout au long du roman. Il va en effet passer d’un statut d’enfant, qui n’a pas le droit de faire ce qu’il veut, et qui vit au crochet de son père, destiné à conserver son statut de fils de charpentier, à une évolution sociale et psychologique impressionnante, notamment en passant à l’âge adulte, en découvrant la l’amour sous toutes ses formes. Premièrement avec Louise de Rênal, semblable à Julien sur l’aspect de la naïveté dont ils font preuve. Puis ensuite avec Mathilde de la Mole qui lui permet de découvrir ce qu’est la passion de l’amour. La découverte de l’amour par Julien est très important pour le roman, c’est la trame principale. Car c’est à travers ces aventures romantiques et au sein de cet environnement que le héro évoluera , émotionnellement et socialement , de par le rôle des femmes dans le roman (voir question 3 pour plus d’approfondissement). Cette ascension sociale est la clé de l’apprentissage de Julien

 C’est la découverte de l’amour et de la sexualité par le Julien.

Tout d’abord le contexte de son enfance, il vit avec son père veuf et ses deux frères, et travaille dans la scierie familiale. Il se fait battre depuis tout petit, étant menu et plus intellectuel contrairement à sa famille, cela en coûte l’incompréhension de celle-ci, le considérant comme fainéant et un vaurien, voir comme un étranger. Il en va pour tous les habitants à Verrières. En conséquence, Julien va développer un mépris énorme envers sa famille, car très affecté psychologiquement. Heureusement l’abbé Chelan lui servira de substitut de père, lui fera découvrir des qualités qu’ils ne pensaient pas avoir du à son éducation, et lui apprendra même le latin. Néanmoins Julien connaîtra une ascension fulgurant, d’un point de vue social comme psychologique. En effet Madame de Rênal lui permettra de reprendre confiance en lui et de faire renaître l’homme qui était en lui. Il apprendra à devenir hypocrite, indispensable s’il veut accomplir ce qu’il souhaite. C’est ce qu’il fera avec Monsieur de Rênal pour exiger des augmentations, en jouant sur le fait que son ennemi juré le convoite, et qu’il peut partir à tout moment. De même pour la relation qu’il entretiendra avec sa femme. A contrario son entré à Paris ne fut pas chose facile, sujet à moquerie depuis sa chute en cheval et de toutes ses étourderies, il connaîtra l’échec, mais cela réveillera en lui son ambition d’apprendre plus et de réussir. C’est pour cela qu’il s’intéressera à Mathilde de La Mole, par simple rivalité et convoitise, ainsi qu’à son ego personnel. Le prince Korasoff lui sera d’une grande aide, lui révélant ses point fort, il doit être froid et distant.

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