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Quasimodo

Analyse sectorielle : Quasimodo. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  966 Mots (4 Pages)  •  946 Vues

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Nous avons vu grâce à l 'étude de la législation française, qu' aujourd'hui les handicapés s'intègrent de plus en plus à la société. Examinons maintenant si c'était le cas autrefois, à l'aide d'un exemple de la littérature française. Nous allons étudier des passages, et surtout le premier qui est le plus important, de Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo écrit en 1831, qui nous montre bien que l'exclusion des handicapés, au XIXè siècle, etait banale. Cette histoire se passe à Paris en 1482, le roman raconte une histoire autour de la belle Esmeralda, qui danse merveilleusement bien sur le parvis de Notre-Dame. Trois hommes sont en présence, prêts à tout pour conquérir Esmeralda, Claude Frollo un prêtre sans foi, Phoebus un noble capitaine et Quasimodo le bossu. Bien sûr la cathédrale, Notre-Dame, est omniprésente dans le roman, c'est le lieu principal, lieu de refuge mais aussi d'épouvante. Le personnage exclu ici est Quasimodo, c'est un homme bossu, borgne et boiteux, qui a été abandonné par ses parents à cause de ses déformations physiques. Il est ensuite accueilli par un prêtre, qui va lui apprendre à sonner la cloche de Notre-Dame ce qui va le rendre sourd.. Quasimodo ne sortira pas beaucoup de son église car dès qu'il sort, il reçoit insultes et coups de la part des autres.

Extrait 1 : Page 119 de l'édition GF Flammarion

"C’était une merveilleuse grimace, en effet que celle qui rayonnait en ce moment au trou de la rosace. Après toutes les figures pentagones, hexagones et hétéroclites qui s’étaient succédé à cette lucarne sans réaliser cet idéal du grotesque qui s’était construit dans les imaginations exaltées par l’orgie, il ne fallait rien moins, pour enlever les suffrages, que la grimace sublime qui venait d’éblouir l’assemblée. Maître Coppenole lui-même applaudit ; et Clopin Trouillefou, qui avait concouru, et Dieu sait quelle intensité de laideur son visage pouvait atteindre, s’avoua vaincu. Nous ferons de même. Nous n’essaierons pas de donner au lecteur une idée de ce nez tétraèdre, de cette bouche en fer à cheval, de ce petit œil gauche obstrué d’un sourcil roux en broussailles tandis que l’œil droit disparaissait entièrement sous une énorme verrue, de ces dents désordonnées, ébréchées çà et là, comme les créneaux d’une forteresse, de cette lèvre calleuse sur laquelle une de ces dents empiétait comme la défense d’un éléphant, de ce menton fourchu, et surtout de la physionomie répandue sur tout cela, de ce mélange de malice, d’étonnement et de tristesse. Qu’on rêve, s’il l’on peut, cet ensemble.

L’acclamation fut unanime. On se précipita vers la chapelle. On en fit sortir en triomphe le bienheureux pape des fous. Mais c’est alors que la surprise et l’admiration furent à leur comble. La grimace était son visage.

Ou plutôt toute sa personne était une grimace. Une grosse tête hérissée de cheveux roux ; entre les deux épaules une bosse énorme dont le contrecoup se faisait sentir par devant ; un système de cuisses et de jambes si étrangement fourvoyées qu’elles ne pouvaient se toucher que par les genoux, et, vues de face, ressemblaient à deux croissants de faucille qui se rejoignent par la poignée, de larges pieds, des mains monstrueuses, et, avec

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