Pourquoi Pauline peut être le personnage le plus intéressant de ce roman ?

Dans un roman, il y a toujours un personnage qui attire l’œil du lecteur plus qu’un autre. Cela va dépendre de ce que le lecteur recherche dans ce personnage mais aussi de comment le personnage va se démarquer des autres au cours de l’histoire. Ce personnage est dans la plupart des cas le personnage principal voir même le héros, celui que l’on suivra tout au long de l’histoire. Dans le roman « Pauline » de Alexandre Dumas, c’est un peu différent puisque trois narrateurs vont s’alterner pour raconter les événements. Il y a donc trois points de vue différents. Autre particularité, dès les premières pages du roman, on apprend que Pauline meurt. On connait donc déjà la fin de l’histoire avant même d’avoir commencé à rentrer dans l’histoire. Suite a ces observations, on peut donc se demander si Pauline est-elle le personnage le plus intéressant de ce roman ou non. Autrement dit Pauline est-elle le personnage qui intrigue le plus le lecteur ou alors y a-t-il d’autres personnage qui attirent l’attention du lecteur dans différents passage ? Pour répondre à cela, nous utiliserons un plan dialectique définissant pourquoi Pauline pourrait être le personnage le plus intéressant dans l’histoire et pourquoi elle pourrait ne pas l’être.

Premièrement, pourquoi Pauline peut être le personnage le plus intéressant de ce roman ?

Tout d’abord, Pauline intéresse le lecteur en étant une femme mystérieuse. En effet, dès la première page, Pauline de Meulien est décrite comme une femme mystérieuse par Alexandre Dumas. C’est une jeune femme issue de la haute bourgeoisie et l’héroïne du roman éponyme d’Alexandre Dumas. Elle est écrite par Alfred de Nerval aux « magnifiques cheveux noirs, avec des yeux doux et fiers » (p.52). Quand Alexandre Dumas nous la présente, celle-ci est « mystérieuse et voilée » (p.29) lorsqu’il la voit pour la première fois très rapidement avec Alfred de Nerval ou encore « blanche et légère comme une ombre, marchand au bord de l’abîme sans plus paraître s’en inquiéter que si elle appartenait déjà à un autre monde » (p.30) lorsqu’il la croise pour la deuxième fois et que la jeune fille lui revient en tête. Par contre, avant son mariage avec Horace de Beuzeval, Pauline apparaît différente comme « une femme charmante, pleine de talents, de carmes et d’esprits » (p.52). A la fin du roman, Alfred de Nerval nous décrit que Pauline est atteinte d’un mal qu’il qualifie de « délire affreux, elle est d’une faiblesse extrême » (p.200-chapitre 16). Grâce à toutes ces descriptions différentes, le lecteur va porter toute son attention sur Pauline pour comprendre pourquoi a-t-elle tant changé.

Malgré sa mystériosité, Pauline reste une femme fatale. On le constate de par ses multiples aventures amoureuses. Tout d’abord, elle a eu un coup de foudre pour Horace de Beuzeval, son mari (chapitre 7).Ensuite avec Alfred de Nerval, c’et un amour caché car Alfred aime Pauline depuis leur première rencontre, depuis qu’il l’a vue pour la première fois, mais Pauline ne lui révèle ses sentiments qu’à la fin du roman, juste avant de mourir : « Je t’aime ! murmura-t-elle dans un baiser, et elle retombât la tête sur son lit. » ou encore « Laisse moi, mon Alfred, me dit-elle ; je t’aime ! ... Je suis bien.. Je suis heureuse ! ... » (p.206). Elle arrive à les séduire car c’est une femme mystérieuse et belle. Malheureusement, ses relations sont vouées à l’échec et au malheur, a la fatalité. Lors d’un duel entre Horace et Alfred, Alfred tue Horace (p.193-194 ; chapitre 15).

Mais Pauline peut

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