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Pour l'avortement

Dissertation : Pour l'avortement. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  12 Septembre 2021  •  Dissertation  •  732 Mots (3 Pages)  •  278 Vues

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~Si je ne connais pas une chose, je ne prétends pas la connaître. ~Platon

L'avortement malgré le grand tabou qu'il l'enveloppe, est un acte ancien qui remonte à l’Antiquité, certains passages du serment Hippocrate détermine l'idéologie de cette époque « Je ne remettrai pas non plus à une femme de pessaire abortif ». Actuellement le droit à l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) est autorisé dans les pays occidentaux, par exemple en Europe, toutes les 27 secondes un avortement a lieu soit une grossesse sur cinq ; en revanche dans les pays en voie de développement le droit à l'avortement est encore interdit. À l'échelle globale, l'avortement engendre des conséquences néfastes (catastrophes démographiques, sélection du sexe des enfants (l’eugénisme sexuel)). Plus qu’un acte médical, l’IVG est devenue un véritable phénomène social. Pourtant la question se pose encore : comment différencier l'infanticide de l'IVG ?

Pour ou contre ?

D'une part, certaines personnes considèrent que dès les premiers jours après sa conception, qu'un embryon constitue un être vivant, elles s’opposent à l’avortement soit la prise intentionnelle de la vie d’un être humain. Dans la religion chrétienne, l’église s’oppose à l’avortement considérant le fœtus dès sa conception comme cadeau sacré de Dieu. L'avortement est-il un crime ? D’un point de vue juridique, le nouveau-né dispose de sa personnalité qu’à la naissance, c'est-à-dire qu'avant cet événement il n’est pas encore considéré comme une personne. Néanmoins, si on s'appuie sur la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, elle stipule aux articles 3 et 5 : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et la sûreté de sa personne » et « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. ». Ces notions opposées sont à l’origine de nombreux débats politiques, religieux ou entre les partisans et les antagonistes.

D'autre part, il faut prendre ses responsabilités, les précautions nécessaires si on ne veut pas tomber enceinte. De nos jours, il existe beaucoup de moyens de contraception, comme la pilule et le préservatif. Dans certains cas, l’avortement est perçu comme une autre forme de la contraception. Cependant toutes femmes enceintes n'est pas désireuse ou n’a pas les capacités financières, morales ou encore physique pour assumer mettre à terme sa grossesse. En effet, 23% des femmes faisant une I.V.G, ont été violées, violentées, victimes d'incestes ou traumatisées et préfèrent privilégiée l’avortement à l'abandon ou le manque d'affection. À l'aide de l'association MLF (Mouvement de libération des femmes), créée en 1970, les femmes en France ont obtenu le droit de disposer de leur corps et notamment d'avoir recours à l’avortement. Cela permit d’éviter la souffrance, la mort de la mère (plusieurs cultures favorisent la vie de la mère à celle du fœtus), un handicap, une pathologie détectée avant la naissance ; ce qui est le cas de la trisomie, en France, 96% des cas dépistés avant la naissance sont suivis d'une I.V.G. Jusqu'en début du XXème, les femmes qui tombaient enceintes hors mariage, étaient

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