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Phèdre, Jean Racine, 1677

Fiche de lecture : Phèdre, Jean Racine, 1677. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  9 Juin 2014  •  Fiche de lecture  •  479 Mots (2 Pages)  •  1 769 Vues

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LA 1 : Phèdre, Jean Racine, 1677

Jean Racine (1639-1699) est un dramaturge et poète français considéré comme l’un des plus grands auteurs de la tragédie classique en France sous Louis XIV. Il appartient au classicisme, et écrit principalement des tragédies Andromaque (1667), Bérénice (1670), Phèdre (1677), mais aussi une comédie Les Plaideurs (1668). C’est un orphelin élevé par les jansénistes de Port Royal, qui lui transmettent leur doctrine rigoureuse mais aussi le gout de la langue et de la littérature grecque. Ses tragédies donnent une vision tragique d’une humanité gouverné par ses passions et abandonnées au mal à travers un nouveau langage poétique. Phèdre est une pièce de théâtre écrite en 1677, elle évoque un dialogue entre Phèdre et Oenone. Dans ce passage l’aveu est prononcé par Phèdre à la fin. C’est une œuvre tragique dont le thème principal est l’amour impossible de Phèdre et de son beau-fils. Œuvre éponyme

Cette scène est placée au début de la pièce (acte 1 scène 2) c’est la scène d’exposition. L’intrigue est une intrigue amoureuse (mon cœur). Oenone provoque l’aveu (questionnement, persuasion, interrogation, énumération, questions oratoires, phrases injonctives). Elle lui fait des reproches et l’a dit ingrate. Elle lui fait du chantage affectif, se met à genou … Oenone fait appel aux sentiments, la fidélité est mise en avance. La stratégie est le registre pathétique, elle fait appel à la pitié, « son pays, ses enfants ». Pour retarder l’aveu Phèdre utilise la stratégie de l’évitement grâce à des analepses (retour en arrière), elle lui parle de sa famille maudite par Vénus, d’Ariane. Elle veut la préserver en détournant les questions. Elle fait appel à un dialogue d’outre-tombe (parle à sa sœur décédée dans le vers v36). Phèdre associe l’amour à une chose terrible (crime, aveu funeste, horreur, coupable …) Oenone croit que Phèdre a commis un crime (champs lexical de la mort et modalités interrogatives). C’est un semi dialogue car Phèdre est absente, elle parle a elle-même. C’est presque un monologue de deux personnes. La dernière réplique « c’est toi qui l’a nommé », Phèdre n’assume pas ses responsabilité, elle dit que c’est la faute de Vénus. Elle se place comme une victime car dans la mythologie Venus veut la mort de Phèdre (fatalité). La tension monte, le suspense augmente (alexandrins sont scindes ce qui accélère le rythme), jusqu'au vers 42 lors de l’aveu. Le texte se termine par une stichométye (courte réplique, tac au tac), pour faire augmenter la tension théâtrale et préparer l’aveu. Oenone aide Phèdre à accoucher de cet aveu ; et Phèdre considère cet aveu comme un réel accouchement. Ici le rôle de la confidente est primordial. C’est un aveu Indirect. Le rôle de l’aveu est de susciter crainte et pitié chez le spectateur (catharsis) grâce au destin tragique de l’héroïne. Phèdre est une œuvre tragique car écriture en vers/rimes/alexandrins, champs lexical de la mort, notion de fatalité, catharsis, personnage mythologique (Vénus), interjection (Ô).

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