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Pascal, Pensées, Livre Magnard 1ere P370

Note de Recherches : Pascal, Pensées, Livre Magnard 1ere P370. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2015  •  987 Mots (4 Pages)  •  939 Vues

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Synthèse texte 16 - Pascal, Pensées - Manuel p.370

Elements pour l’introduction

Pascal, janséniste (voir l’article: https://sites.google.com/site/dalozsl/la-dimension-janseniste-du-tragiqueracinien

).

Scientifique (inventeur de l’ancêtre de la machine à calculer) A la Fin de sa vie, il se tourne vers la

religions. Ecrit les Provinciales - Contre les jésuites. Et une apologie du Christianisme qui restera

inachevée et sera publiée à titre posthume sous le titre de Pensées.

Texte argumentatif, genre essai. Thèse: le divertissement permet à l’homme d’oublier sa condition

misérable et c’est là son seul et éphémère bonheur.

Comment Pascal met-il en avant ses idées?

1. Fragments d’une pensée en construction.

Un texte inachevé:

Les Pensées de Pascal se présentent sous la forme d’une succession de fragments, ébauche d’une

œuvre inachevée. Cette argumentation contient quelques passages que Pascal envisageait

certainement de travailler à nouveau. C’est le cas des énumérations coupées, comme à la ligne 9 par

un «etc.». La présence d’une phrase elliptique, ligne 33, peut surprendre: «Raison pourquoi on aime

mieux la chasse que la prise ». La thèse de Pascal se trouve mise entre parenthèses, de façon

surprenante.

L’implication du locuteur

Cette argumentation présente l’intérêt d’être fondée sur l’observation de l’auteur. Celui-ci s’implique

dans ses propos, il parle en son propre nom et souligne par l’utilisation des pronoms «nous» (l. 13) ou

«on» (pronom indéfini, équivalent du «nous») qu’il partage la condition misérable des hommes. Mais il

semble s’éloigner des hommes qu’il met en scène dans leur agitation: le singulier «je» s’oppose au

pluriel « les hommes ».

Une pensée en mouvement

L’auteur nous montre le cheminement de sa pensée, dans les deux premiers paragraphes. Tous deux

s’ouvrent avec une proposition circonstancielle de temps («quand») mais la deuxième insère

auparavant un lien logique d’opposition, «mais», soulignant la transformation de sa pensée. Après avoir

observé les hommes, il en tire une première conclusion : leur agitation est due à leur incapacité à

rester chez eux: «le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer

en repos dans une chambre » (l. 4-5). Il modifie sa pensée par la suite : cette agitation est une manière

d’échapper au malheur de la condition humaine: «il y en a une bien effective qui consiste dans le

malheur naturel de notre condition faible et mortelle » (l. 11-12).

2. Le divertissement constitutif de la nature humaine.

La condition misérable de l’homme et ses paradoxes.

Blaise Pascal donne une vision pessimiste de la nature humaine: celle-ci est frappée par le malheur de

sa propre condition, comme le montre l’emploi récurrent du mot dans cette page d’essai. Ainsi, il

évoque le «malheur naturel de la condition faible et mortelle et si misérable» de l’homme, à la ligne12.

La vie des hommes, telle que l’envisage Pascal, présente des paradoxes. D’abord, il souligne le fait que

l’homme obtient davantage de plaisir dans les moyens utilisés que dans le résultat: le divertissement

est agréable en lui-même, et peu importe l’issue («on aime mieux la chasse que la prise», l. 33). Mais le

Madame Potter-Daniau – année scolaire 2014-2015

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