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Madame Bovary une satyre ?

Dissertation : Madame Bovary une satyre ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2016  •  Dissertation  •  1 693 Mots (7 Pages)  •  2 547 Vues

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Littérature

Dissertation n°3

Sujet : Mme Bovary, une satyre ?

       Paru au XIX ème siècles, Mme Bovary est l’œuvre qui fit le plus parler d'elle. En effet l'auteur de ce fameux roman, Flaubert, n'a rien laisser au hasard, la moindre virgule aurait son importance. Parallèlement aux 5 ans passés à écrire cet ouvrage, Flaubert vit, en dehors de chez lui, les changements de cette époque. En effet le XIX ème siècles est connu pour son instabilité politique, entre autre. En ces temps, le capitalisme est davantage mit en avant, et les riches s'enrichissent sur le dos des pauvres. Mais il y a également beaucoup d'évolutions, ne serait-ce qu'en médecine où la chirurgie connaît ses premières expérimentations etc..Faisant parti du mouvement réaliste, malgré le refus de cette « étiquette », il est avéré que Flaubert s'est servit d'éléments de son époque pour créer ses œuvres, dont Mme Bovary. Mais pour autant, en a t-il fait une satire ? Effectivement, la question se pose. Flaubert a utilisé plusieurs faits réels, dont l'évolution de la médecine par exemple (vu précédemment), avec beaucoup de documentations préalablement lus, afin de tirer le maximum d'informations et de faire de son œuvre plus qu'une simple fiction. Or il est su que Flaubert, a une vision assez pessimiste de sa société. Alors comment s'y est-il prit pour faire voir cette vision à travers son roman, Mme Bovary ? Cette question trouvera réponse, en observant tout d'abord, la satire sociale effectuée dans cette œuvre. Puis en se penchant sur la critique des idées reçues. Et enfin en exploitant l'humour et l'ironie présents dans cet ouvrage.

      Premièrement, la satyre sociale, est visible grâce à une critique de la société contemporaine. En effet, Gustave Flaubert décide de tirer un portrait satirique de la bourgeoisie de province, dont il critique les idéologies. « Ordre et progrès » voilà les deux mots d'ordres de Homais et du conseiller Lieuvain, qui sont très vite remit en cause lors de la scène des Comices, et dans l'opération échouée du pied de bot. Après la peinture de la bourgeoisie de canton, l'écrivain fait la satire d'une petite ville de province mise en scène avec Yonville. Cette satire, est mise en avant avec notamment les principales caractéristiques de ce type de territoire, comme les rivalités, les jalousies etc de tous ses habitants. Ces attributs, sont représentés par les Tuvache avec leurs grandes ambitions, Homais qui est en concurrence avec Charles Bovary. Il existe aussi le côté finances, et négociations qui sont incarnés par les tenanciers, la propriétaire du Lion d'Or et son concurrent, Lheureux, etc..

       Par la suite, Flaubert dégage des oppositions, entre tout ses personnages, qui sont censés. Tout d'abord le contraste entre la richesse et la misère, qui peut se voir avec une description méticuleuse, et « magique » de l'intérieur de la maison du notaire (chapitre 7, partie 3) qui s'oppose fortement à la chaumière de Madame Rolet (chapitre 3, partie 2). La seconde différence, a lieu avec les traditions qui est antithétique avec la modernité. Effectivement ce contraste se trouve avec l'opposition permanente entre l'église en ruine et la pharmacie reluisante, donc entre Bournisien et Homais. Les aléas de la vie, font que certain personnages acquiert une ascension sociale comme pour Lheureux ou Homais, mais aussi qu'ils deviennent misérables comme Berthe qui finit ouvrière à la fin du roman. Toutes ces divergences montrés par Flaubert prouvent bien qu'il en fait une satyre, puisqu'en comparant il démontre que l'évolution de la société ne mérite pas forcément à tout le monde, et qu'il n'existe que peu de solidarité.

      Flaubert, prend donc avec cette œuvre, la place d'un moraliste puisqu'il parvient à critiquer la petitesse de l'homme. L'égocentrisme d'Homais ou de Bournisien, l'indifférence des médecins, la cupidité de Lheureux, sont représentés comme des vices majeurs de la société du XIXème siècle. Par son pessimisme vu préalablement, Flaubert se permet de critiquer la société de son époque mais aussi la nature humaine. L’hypocrisie, la médiocrité, l'égoïsme et bien d'autres défauts, sont omniprésents dans la ville de Yonville. Peu de personnages échappent à ces imperfections, qui font de notre monde ce qu'il est ; seul Justin avec son innocence et Charles avec son honnêteté et son amour pour Emma (qui rattrape sa médiocrité et sa passivité) les rendent quelque peu uniques.

       Apparemment, le fameux auteur de Mme Bovary, a décidé de critiquer sa société, et il y est parvenu. Il n'y avait pas que sa société et ses fondements qui le gênaient, mais aussi les préjugés.

       Ensuite, Gustave Flaubert critique les stéréotypes. Il y parvient, d'abord, en pointant du doigt le vide présent dans le discours social. Afin de repérer ces critiques il suffit de regarder les mots écrient en italique. Cet usage typographique signale le discours d'un autre, réel et non fictionnel, qui s'exprime dans une langue où des phrases « toutes faites » et pleines de préjugés sont présentes. Comme au chapitre 12, partie 2, avec la phrase « elle [Emma] eut même l’inconvenance de se promener avec M. Rodolphe une cigarette à la bouche, comme pour narguer le monde ». Cette phrase résume les médisances des gens de Yonville, et marque un préjugé où se reflète la moralité bourgeoise.

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