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“Les mots sont comme la surface d’une eau profonde”

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Par   •  4 Avril 2022  •  Dissertation  •  1 135 Mots (5 Pages)  •  221 Vues

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Dissertation philosophique


        “Les mots sont comme la surface d’une eau profonde”

Mai 1915, première guerre mondiale, Ludwig Wittgenstein écrit dans des carnets ses différentes recherches. Ce qui en découle, des écrits qui repoussent toute forme d'émerveillement qui décevrait. En 1918, il achève son œuvre principale qui aux premiers abords peut déconcerter par sa forme de petit paragraphes numérotés, au nombre de 7 et reprenant chacun un aphorisme (résumé d’une théorie ou d’un savoir) du plus ou moins important. Cette œuvre est particulière car elle se suffit à elle-même. De ce fait, de son vivant, l’auteur a détruit toutes œuvres préparatoires et non  nécessaires. En revanche, après sa mort, certains carnets qu’il a écrits durant la guerre ont été retrouvés et publiés à son insu. Dans un de ces carnets on peut en sortir la phrase suivante, digne d’une pensée philosophique, et qui ne fait pas offense à l'unicité du tractatus : ≪Les mots sont comme la surface d’une eau profonde.≫

Nous pouvons par la suite réfléchir aux propos suivants : les mots sont comme la surface d’une eau profonde.

En sachant que l’ouvrage ≪Tractatus Logico Philosophicus≫ comporte deux parties, une explicite et une implicite. Une faisant référence à la surface et l’autre à l’eau profonde.

Nous pouvons alors nous demander comment définir la surface, les mots, la comparaison et l’eau profonde.

La surface est une étendue plane qui cache quelque chose derrière. On sous-entend un sens caché. Dans ce cas, quand on voit une surface, on devine la profondeur qui se trouve derrière.

Les mots sont une forme de langage, il y a différentes sortes de langage comme le non verbale avec la langue des signes, l’art, la musique ainsi que le regard. L’art fait l’économie du langage articulé car dès la présence du langage articulé, il y a l’extériorisation de notre pensée.

Nous pouvons également constater la présence d’une comparaison ≪comme≫. En effet, ici, les mots sont comparés et assimilés à la surface d’une eau profonde.

L’eau profonde est définie comme le sens caché des mots, c’est un sens silencieux et invisible. Le terme d’eau profonde est le ≪je≫ donc nous-même. Ce qui signifie que nous avons du mal à nous exprimer à travers les mots donc nous sommes incapables de dire la profondeur de notre pensée.

Par la suite, nous nous demanderons dans quelle mesure le langage limite notre pensée ?

Pour répondre à cette problématique, nous commencerons par évoquer que les mots ont un sens caché, puis la structure en miroir, et enfin comment le langage peut freiner notre développement personnel.

Les mots ont un sens caché :

Die Worte sind wie die Haut, auf einem tiefen Wasser.

                            → la pellicule, la peau

Les mots révèlent autant qu’ils dissimulent

sans l’évocation de la surface, il ne peut pas y avoir de profondeur

polysémie des mots : abyme qui se cache et qui  peut se révéler derrière la surface des mots

derrière les mots il y a aussi ce qui ne peut pas être dit donc ce qui est indicible

les mots évoquent aussi ce qu’ils ne peuvent pas dire

dire → dicere→ indiquer/ montrer

évocation que les mots peuvent dire (se montre), ce qui est visible → surface

les mots ne peuvent montrer ce qui est invisible

Les mots ne peuvent pas dire ce qui ne se montre pas, c’est donc le sens caché.

révèle quelque chose derrière le reflet

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