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Il existe deux types de devoirs

Dissertation : Il existe deux types de devoirs. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2020  •  Dissertation  •  2 089 Mots (9 Pages)  •  467 Vues

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Il existe deux types de devoirs. L’un suspendu à une finalité extérieure (intérêt, droits, etc.) où l’on agit conformément au devoir, selon la forme, mais jamais selon le fond. Celui-ci est alors une contrainte. L’autre, en moi, qui me fait agir selon un fond moral pur, par autonomie, où je m’oblige moi-même, et qui fait de moi un être libre, s’élevant, et non contraint par quiconque d’extérieur.  Le bonheur est un Etat de satisfaction complète, de complétion des désirs, caractérisé par sa plénitude et sa stabilité. Distinct du plaisir, très éphémère, et de la joie, plus dynamique que le bonheur, Leibniz : “Notre bonheur ne consistera jamais dans une pleine jouissance, où il n’y aurait plus rien à désirer; mais dans un progrès perpétuel à de nouveaux plaisirs et de nouvelles perfections”. Si le devoir est, selon Kant un idéal de la raison et le bonheur un idéal de l’imagination, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne peuvent pas se rejoindre sur le fait que de faire son devoir implique l’impossibilité d’être heureux. Ce qui est certain, c’est qu’ils supposent tous les deux une fin ou un idéal qui engendre une conception de l’homme et de qu’il doit faire et, ou être. Nous nous demanderons ainsi si le devoir empêche-t-il mon bonheur. Dans un premier nous étudierons quelle illusions humaine me rende responsable de mon bonheur. Ensuite nous verrons si le devoir n’est pas nécessairement moral en se demandent si la loi moral et un acte rationnel. Nous terminerons comment par un accord harmonieux du devoir et du bonheur le plaisir existant peut-il être épicurien.

Pour les Anciens, la vertu est la qualité propre d'un être (ex. : la fertilité de la terre). Elle est donc l'accomplissement parfait de soi ou de sa fonction. Un homme vertueux se distingue des animaux Il fau con sait. Bien agir et penser. Le bonheur réside alors dans la vertu comme bon usage de sa raison; il accompagne la vertu en exercice.                                                                                                Selon les stoïciens, les hommes sont malheureux parce qu'ils se font des représentations fausses d'eux-mêmes et donc des conceptions erronées du bonheur, en croyant le trouver dans les plaisirs physiques, les biens matériels ou la reconnaissance sociale. Ils espèrent ce qu'ils n'ont pas et craignent de perdre se qu’ils croient posséder. Terrible illusion qui empêche l’homme d’être  heureux car, en plaçant son bonheur dans l'avoir, il se condamne lui-même à toujours espérer qu'il n'a pas, à ne jamais se satisfaire de ce qu'il a, et donc à poursuivre sans fin le fantôme de son propre bonheur .                                                                                          Au contraire, « tu cesseras de craindre. Si tu as cessé d'espérer » (Hécaton de Rhodes), Les stoïciens sont désespérés non pas au sens d'une grande tristesse mais au sens propre : n'espérant rien il vit pleinement au présent. Au lieu d'espérer un bonheur futur et qui lui manque, son bonheur est un acte. Le manque d'intérêt pour ce qu'on fait provient de la focalisation sur le but recherché ce qui conduit à agir non pour l'activité elle-même mais pour ce qu'elle permet d'avoir. L'ennuie ou le manque d'intérêt est alors logique, car on passe notre temps ou notre vie à ne jamais bien faire ce qu’on fait et à n’y trouver aucun plaisirs.                                                                 Il faut, selon les stoïciens, comme le dira plus tard Descartes, « adapter ses désirs à l'ordre du monde ». Pour ce faire, il faut distinguer ce qui dépend de nous, c'est-a-dire notre volonté et nos jugements, et le reste, ce que les stoïciens appellent les « indifférents ». Le sage peut toujours se réjouir de ce qui arrive car il se sait seul responsable de son bonheur. Il désire alors non ce qui lui manque car il serait toujours insatisfait, même pas ce qu'il a, puisqu'il peut le perdre, mais ce qu'il fait.                         Le bonheur n'est donc pas à atteindre, ni dans le futur ni dans une autre vie, il n'est pas au sens propre quelque chose qu'on peut posséder ou atteindre. Ainsi, la vie devient l'expression d'une joie qu'on peut partager. Par exemple, on aime l'autre tel qu'il est et non tel qu'on espérerait qu'il fût car ce ne serait que s'aimer soi-même à travers l’autre dans un orgueil sans fin.

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