Fiche de lecture, le manger main

Evaluation de l’UE 6.1-Méthode de travail et TIC

Le « Manger mains » en unité d’hébergement renforcée

1. Fiche signalétique de l’œuvre

Type de l’ouvrage : Article tiré du magazine « Soins gérontologie » N° 125

Titre : Le « Manger mains » en unité d’hébergement renforcée

Date de parution : Mai/Juin 2017

Auteurs : Marie-Christine GODART praticienne attachée (auteur correspondant), Céline MARIN animatrice, Jacqueline RENKES cadre de santé, Julien FABBRO responsable restauration

1. Synthèse

Les auteurs abordent le « Manger mains » qui est apparu au sein de l’unité d’hébergement renforcée (UHR) de Nancy en septembre 2013.

L’UHR est une unité spécifique des unités de soins de longue durée. Le public accueilli doit présenter un diagnostic de maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée, des symptômes psycho-comportementaux sévères et une capacité à se déplacer seul. Ces critères engendrent des troubles qui ont pour cause des difficultés lors de la prise des repas, avec un apport nutritionnel insuffisant puisque les patients peuvent avoir une perte de l’autonomie, des troubles du comportement ou neurologique par exemple.

C’est là que le « Manger mains » intervient : il a pour but d’aider les patients à garder une autonomie lors de la prise des repas, d’adapter la texture des aliments, favoriser la bonne entente et le calme, et de laisser le patient libre dans ses choix tout en mangeant avec les mains.

Les désavantages de ce principe sont les problèmes d’hygiène principalement malgré une hygiène des mains respectée mais aussi le coût des matériels et la problématique pour le réchauffage des plats. Néanmoins ce principe permet de réduire le nombre d’aide au repas et de soulager le travail des professionnels.

La participation de tous les professionnels dans ce concept permet une amélioration constante afin de satisfaire au mieux les patients.

1. Analyse critique

Cet article présente un concept très avantageux pour les patients qui retrouvent une certaine autonomie et pour le personnel qui diminue sa charge de travail. Cependant ce concept devrait se développer davantage pour en faire profiter d’autres patients et plusieurs fois dans la semaine.  

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