Exposé d'Axoum

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1. Origine et développement

II- Système social économique et politique

III- Religion art et culture

IV- Déclin de la civilisation Axoumite

1. Causes externes

1. Causes internes

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                                               INTRODUCTION

Ethiopie ou pays d’Axoum est un vaste ensemble de plateaux surplombant les basses plaines littorales qui baignent dans la Mer Rouge. C’est dans ce cadre que naquit le royaume d’Axoum dont la civilisation prend forme pendant la haute antiquité et fut largement influencée du fait de sa double origine arabe et africaine, mais aussi le contact avec les peuples voisins, grecs, égyptiens, et hébreux. Il faut juste ajouter que le concept de « civilisation » dans le cadre de notre étude désigne l’ensemble des genres de vie, de l’outillage, des procédés de travail, des croyances, des activités intellectuelles et artistiques d’un peuple.   Pour mieux cerner ce sujet, il sera question d’aborder l’origine et le développement du royaume d’Axoum, puis   la vie socio-économique et politique, ensuite nous allons étudier la religion, l’art, la culture et enfin nous allons tenter de voir ce qui a concouru au déclin de cette brillante civilisation.

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I-Origine et expansion

L’étymologie d’Axoum serait le résultat d’un alliage sémito-couchitique du couchitique  ak  pour eau,  du sémitique chum pour chef. Une autre possibilité veut qu’Axoum soit composé de l’article sémitique al et  de kuch également sémitique dont l e pluriel est kuchim .D’où kuchim précéder de l’article al donnerait al kuchim, les couchites, dont le nom Axoum ne serait qu’une contraction.

Dans la légende nationale, le début de l’histoire du royaume d’Axoum, glorieux ancêtre de l’actuelle  Ethiopie, remonte au Xème siècle avant Jésus-Christ. Le premier roi d’Axoum, Ménélik, serait le fils du roi Juif Salomon (mort vers 950) et de la reine de Saba.

La ville sainte d’Axoum est située dans la province du Tigre, au nord de l’Ethiopie actuel ; jusqu’au début du XXème siècle tous les empereurs y ont été couronnés sur un antique trône de pierre qui remonte à l’époque païenne, le milieu conservé parmi vingt-cinq autres qui sont attribués au vingt-cinq premiers roi d’Axoum.

Il semble que, dés le Vème siècle avant Jésus-Christ, ait commencé une importante émigration sud-arabique vers la région du golfe de Zoula (au sud de Massouah),là où la fraicheur du plateau éthiopien est la plus rapprochée de cote torride de la mer rouge .L’influence de ces immigrants a été déterminante puisqu’ils ont apporté à la population indigène couchitique du plateau éthiopien  des techniques matérielles comme l’irrigation ou la charrue, mais surtout leur langue et leur écriture .Le guèze qui est la langue liturgique de l’église éthiopienne, est dérivé du sabéen antique et ce fait a permis de déchiffrer facilement les nombreuses inscriptions sud-arabiques antiques découvertes au Yémen. Les langues parlées aujourd’hui sur le plateau éthiopien comme le Tigré, le tigrinya, l’amharique sont également des langues sémitiques, différente des langues couchitiques parlées dans l’est de l’Afrique.

Un autre courant d’immégration beaucoup plus mal connu que celui des sud-arabiques païens a atteint le plateau éthiopien dés avant l’ère chrétienne :des juifs venus sans doute par l’Arabie  plutôt que par l’Egypte ont converti à leur religion de nombreux indigènes .Ils sont à l’origine des fameux juifs noirs ou Falacha à une très petite minorité par suite des persécutions que leur infligèrent les rois chretiens,et sans doute aussi à la base de la légende nationale,  d’après la quelle l’Arche d’alliance dérobée à Jérusalem aurait été apportée à Axoum par le roi Ménélik ,fils de Salomon.

A partir du IIIème siècle avant J-C  un courant d’hellénisation parvient dans cette région, grâce à la création par Ptolémée Évergète du port d’Adoulis, au du golf de zoula, qui exporte les richesses du pays sur des bateaux égyptiens, arabes, perses, indiens, malais, apportant en échange des produits étrangers.

Le port d’Adoulis s’est  sans doute développé au IIIème siècle après JC à l’époque ou la route  maritime inde-Rome reprenait de l’importance par suite à la coupure apporté à la voie terrestre par l’empire perse sassanide .C’est peut de cette époque ou au IIème  siècle que date les palais et les temples d’Axoum et les stèles gigantesques qui étaient probablement des monuments funéraires royaux. Ces stèles  sont quelquefois appelés improprement obélisque bien qu’elles n’aient rein égyptien et portent une décoration typiquement sud arabique.

Les relations Axoum-Arabie continuaient à cette époque mais dans l’autre sens puis qu’u certain Aphilas qui fut le deuxième à  battre monnaie et le premier à  graver sa couronne impériale sur les effigies de ses pièces d’or soumettait, sans doute à la fin du IIIème siècle, la cote de l’Arabie.

Au IVème siècle les relations  commerciales du port d’Adoulis avec l’empire romain s’amplifient et deviennent encor plus serrées lorsque Constantin inaugure e 330 sa nouvelle capitale de Constantinople. C’est sans doute ce qui incite le roi d’Axoum  Ezanas, a se convertir au christianisme dans le but d’attirer l’amitié de la protection du très puissant empereur Romain.

A cette époque le royaume d’Axoum est considéré comme l’un des quatres grands du monde avec la Perse, Byzance et Rome. Ezana a considérablement augmenté son territoire africain en luttant contre les Bedja nomades du nord et en anéantissant le royaume de Meroe.

Au VIème siècle, menacé par la puissance Perse, l’empire Byzantin recherche des alliances à l’extérieur .Des relations particulièrement étroites se nouent avec l’empire d’Axoum. Pour le roi d’Axoum CALEB (Ella Ashéba), c’est l’occasion de prendre pieds de l’autre coté de la mer rouge. Une expédition est montée en 525(persécuteur des chrétiens) est éliminé. Le pouvoir Axoumite se maintiendra 50ans en Arabie non sans tribulation.  

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