Etude linéaire Les caractère de Labruyère
Discours : Etude linéaire Les caractère de Labruyère. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar clem59820 • 20 Novembre 2022 • Discours • 708 Mots (3 Pages) • 777 Vues
ÉTUDE LINÉAIRE 1 :
Les Caractère, La Bruyère : Giton/Phedon
1/Presentation :
Le texte que nous allons étudier est tiré du livre des Caractères de La Bruyère et a été publié au XVIIème siècle.
Jean de La Bruyère est un écrivain et moraliste du XVIIème siècle, il appartient au mouvement du classicisme qui a pour principes le respect de l’ordre et des règles, l’idéal de l’honnête homme et le fait de plaire et d’instruire.
Les Caractères a été écrit pour dénoncer la réalité humaine et sociale observée.
2/Lecture :
• elle doit être expressive et donner un aperçu de mon interprétation
• je fais attention à ne pas lire trop rapidement : je respire !
• je respecte la ponctuation
• je fais les liaisons, mais je fais attention aux liaisons qui n'existent pas
3/Analyse linéaire : INTRO :
Après cette lecture nous nous demandons Comment La Bruyère s’y prend-t-il pour dénoncer les rôles décisif de l’argent dans les comportement sociaux ?
Pour cela, nous étudierons tout d’abord le portrait de Giton, l’homme riche et prétentieux et enfin le portrait de Phédon, l’homme pauvre à la timidité excessive.
4/Analyse linéaire : DEVELOPPEMENT :
I/
-Caractère décrit sur son visage et saposture = champ lexical de la physionomie (« teint », « visage », « joues », « œil », « épaules », « estomac », « démarche ») : tout se lexique dans une même phrase : ligne 1-2
-Les adj mélioratifs = pleine santé et il en découle pour Giton une assurance qui se manifeste dans la solidité de la posture.
-Parataxe qui est une juxtaposition de propositions sans mots de liaison, crée un effet d’accumulation qui souligne cette vigueur.
-Sociologique avec les relations de Giton avec les autres : ligne 3-4
-Le dédain de Giton à l’égard de ses interlocuteurs est la première remarque péjorative du portrait.
-La répétition du pronom personnel « il » témoigne de l’égocentrisme du personnage qui montre une incapacité d’un réel échange avec autrui.
-Son excès de confiance = une impolitesse choquante : ligne4-5
La répétition de l’adverbe intensif « fort » insiste sur la grossièreté de cet homme qui répand aussi ses paroles que sa salive.
- Parallélisme + répétition du verbe dormir : ligne 5-4 + antithèse « jour » et « nuit » qui a un effet comique sur la durée son sommeil qui est très longue + adverbe « profondément » insiste sur la paresse de Giton.
-Par sa centralité, Giton incarne une aristocratie dominatrice, voir étouffante : « Il tient le milieu en se promenant avec ses égaux ». Le terme « égaux » est ironique ici car Giton écrase ses interlocuteurs en occupant systématiquement le centre.
-Giton commande le rythme des promenades : ligne 8-9 = Parallélismes syntaxiques+Rep des verbes « arreter » et « marcher » qui montre une société ou l’aristocratie dicte tout.
-Giton domine la conversation = interromps et prend la parole: ligne 9-10-11
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