Développement d'un modèle vs. anti-modèle dans l'Avare de Molière

        L’Avare de Molière cherche à instruire son public et réussi à le faire de plusieurs façons et un des meilleurs moyens est grâce à ses personnages. Il présente deux modèles bien différent l’un de l’autre, un modèle et un anti-modèle. Pour débuter, Anselme représente parfaitement le modèle. Père de Valère et Mariane, il est très aimant et semble se soucier du bonheur des autres, parfois même avant le sien, ce qui montre la grande classe de cet homme. Par exemple, il abandonna son propre mariage avec Élise pour laissé ses enfants marier ceux qu’ils/elle voulaient. Aussi, Anselme est un homme intègre et contrairement à l’anti-modèle présenté dans la pièce, il est très peu avare. Il propose de payer pour les deux mariages de ses enfants, car Harpagon avait refusé de payer les mariages. On voit donc que Anselme est un homme généreux et conforme à son statut de noble ce qui le rend donc un modèle tout au long de la pièce.

        Par la suite, le public étant déjà instruit avec Alselme comme personnage modèle, il manque bien sur l’anti-modèle. Nul besoin de réfléchir longuement que tout de suite l’anti-modèle par excellence nous viens en tête et c’est bien sur le protagoniste, Harpagon. Ayant probablement comme plus grand défaut son avarice extrême, Harpagon n’est pas tout à fait quelqu’un que l’on pourrait qualifier de modèle à suivre car celui-ci est un être très malhonnête et qui semble très peu aimant vis-à-vis ses enfants. Il ne se préoccupe pas beaucoup des sentiments de ceux-ci car il veut marier Mariane, même si celle-ci est amoureuse de son propre fils, Cléante. Lorsque son fils lui avoue tout ses sentiments pour Mariane, il rétorqua «… c’est qu’il faut songer, s’il vous plaît, à vous défaire de votre amour ; à cesser toutes vos poursuites auprès d’une personne que je prétends pour moi ; et à vous marier dans peu avec elle qu’on vous destine.» (Molière, 2005, p.98-99) Ceci montre bien qu’Harpagon est un homme égoïste car il est prêt à marier celle que son fils aime et ce, sans aucun scrupule. De plus, un autre signe qui démontre qu’Harpagon est un anti-modèle est son côté démesuré et excessif. En effet, en plus de ne pas se conformer à son statut social, sois celui de bourgeois, il démontre bien son avarice par son manque total de jugement vis-à-vis certaine situation. Comme par exemple lorsqu’il se fait voler sa cassette d’argent : «Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent.» (Molière, 2005, p.107) Sa réaction est carrément disproportionnée pour la situation dans laquelle il se trouve. Il s’exclame comme si on l’avait tué mais en fait, il s’est seulement fait dérobé son argent. À cause de son manque d’émotion vis-à-vis ses propres enfants ainsi que le fais qu’il ne se conforme pas à son statut social, Molière rend Harpagon le parfait anti-modèle. Sa manière d’éduquer l’auditoire est en dénoncent les mauvais comportements d’Harpagon, ce qui fais donc de lui un personnage marginal qui est persécuter par les proches qui le côtoie.

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