Discours de vautrin : Le Père Goriot/ Honoré de Balzac

Commentaire de Français sur le discours de Vautrin.

Le Père Goriot écrit en 1835 par Honoré de Balzac et parut en 1842 est un roman qui fait partie du mouvement littéraire romantique et réaliste. Nous allons nous intéresser au discours que fait Vautrin ou il expose sa profession de foi, ce en quoi il croit, ses principes. Rastignac un jeune étudiant en droit qui rencontre Vautrin, qui celui-ci qui par la suite tente de lui faire part de sa vision des choses actuelle. Ce discours est une argumentation en vue de persuader (registre satirique).

Dans une première partie nous évoquerons l’avis de Vautrin sur la société et le monde en général. Dans un second temps nous verrons, Paris et les personnages du roman selon l’énonciateur.

Vautrin propose sa vision immorale du monde à Rastignac en utilisant des propos très convaincant.

Tout d’abord, il lui explique que pour lui la société n’est que lutte pour l’argent. Son discours est très imagé il utilise énormément de comparaison et de métaphore pour faire comprendre à Rastignac que dans ce monde rien est dû, et qu’il faut se battre pour avoir ce que l’on veut « […] il faut se salir les mains si l’on veut fricoter » (l.50). Il lui explique qu’il y a plus de cinquante mille jeunes comme lui qui se battent pour leur fortune. Ils sont selon lui comme « des araignées dans un pot » qui doivent se dévorer pour réussir. Il lui fait comprendre également que cette société est violente en utilisant le vocabulaire de la guerre : « Il faut entrer dans cette masse d’hommes comme un boulet de canon ou s’y glisser comme la peste » (l.21)

Il dit clairement que la société prône la corruption plutôt que le talent. Les gens préfèrent passer par des coups en douce plutôt que de mérité ce qu’ils ont.

 Vautrin pose des questions rhétoriques à Rastignac « après que ferez-vous ? Vous travaillerez ? » comme ci il lui riait au nez.

L’énonciateur du discours met énormément en confiance le jeune étudiant, en utilisant "on" comme ci il s’identifiait à la situation pour tenter de le convaincre à tout prix. Il utilise des injonctions en imposant son point de vue, comme pour montrer qu’il domine, il instaure une relation de maitre à disciple en lui donnant comme des « ordres ».

Les mariages d’amour explique Vautrin sont à l’époque très rares car les femmes sont vu comme des dépensières qui ne font attention qu’à leur image et qui donnerait des milliers pour être la plus belle jusqu’à s’endetter elle ou leur conjoint.  Il contextualise ses propos avec la situation du père Goriot qui doit payer les dettes de ses filles. « Vous avez vu le pauvre bêta de Père Goriot obligé de payez la lettre de change endossée par sa fille […] » (l.35)

Dans ce discours Paris est concrètement comparer à un enfer social. Vautrin explique que la plupart des gens sont des menteurs, des tricheurs, des haineux, ou des avares. Les femmes quant à elles sont infidèles, corrompue, narcissique, et matérialiste. « Je n’en finirais pas s’il fallait vous expliquer les trafics qui se font pour des amants, pour des chiffons, […] » (l.42/43).

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