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Avant-propos à La Comédie humaine,Préface à Germinie Lacerteux,Préface aux Rougon-Macquart, Le roman

Mémoire : Avant-propos à La Comédie humaine,Préface à Germinie Lacerteux,Préface aux Rougon-Macquart, Le roman. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2016  •  Mémoire  •  1 184 Mots (5 Pages)  •  1 854 Vues

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Nous allons étudier quatre textes de corpus écrits au XIXème siècle. Ils ont un thème en communs le réalisme et le naturalisme. Le naturalisme est un mouvement littéraire qui cherche à introduire dans les romans la méthode des sciences humaines et sociales. Le réalisme est un mouvement artistique du XIXème siècle qui cherche à reproduire le réel sans jamais l’idéaliser. Le premier texte, « Avant-propos à La Comédie humaine », a été écrit par Honoré de Balzac en 1842. Le second, «Préface à Germinie Lacerteux », a été réalisé par Les frères Goncourt en 1865. Le troisième, « Préface aux Rougon-Macquart », a été fait en 1871 par Émile Zola et le dernier, « Le roman » qui est un préface à Pierre et Jean, en 1887 par Guy de Maupassant. Quels éléments communs peut on dégager des différentes visions que proposent ces quatre auteurs quant au rôle et aux caractéristique du roman tel qu'ils le conçoivent ? Pour commencer, nous allons définir le nouveau héros. Puis, nous allons montrer qu'il s'agit d'une observation objective. De puis, nous allons montrer que les disciplines scientifiques sont prises comme modèles. Mais, il s’agit bien d’un véritable travail de création.

Le nouveau héros n’est plus le centre d’un roman. Dans le texte de Zola, on peut voir qu’il s’intéresse à un groupe de personne comme « une famille », « un petit groupe d’êtres », « un groupe sociale » … ainsi que leur comportement dans leur société ou ils vivent. Les frères Goncourt, Quant à eux, ont une vision qui est basé sur le peuple : « Si ce monde, sous un monde, le peuple… ». Alors que Balzac porte son attention à « La Société française ». Au contraire, Maupassant possède une vision plus générale et il parle de tout le monde : « les multitudes incidents insignifiants qui emplissent notre existence ». Ces romanciers ne s’intéressent pas aux classes riches ou moyennes telles que les bourgeois,les nobles ou les classes populaires. Ce qui les intéresse le plus se sont les misérables, « les basses classes » comme il est cité dans le texte des frères Goncourt. De plus, leur choix d’observation est différents mais leurs manières de le décrire l’est d’autant plus.

Chaque auteur considère que le premier devoir de l’écrivain est l’observation objective de la vie réelle. Par exemple, Balzac utilise l’assonance, avec toujours une action de faire : « En dressant l’inventaire », « en peignant les caractères », « en composant des types ». Les frères Goncourt vont faire une énumération qui sera également une gradation montrant l’importance de leur pensée : « Aujourd’hui que le Roman s’élargit, qu’il commence à être la grande forme sérieuse, passionnée, vivante, de l’étude littéraire et de l’enquête sociale, qu’il devient, par l’analyse et par la recherche psychologique, l’Histoire morale contemporaine, aujourd’hui que le Roman s’est imposé les études et les devoirs de la science, il peut en revendiquer les libertés et les franchises ». Zola quant à lui va utiliser des verbes d’actions conjugué au futur pour nous donner l’impression que tout ce qu’il va entreprendre était déjà noter dans sa préface : « je le créerai », « j’analyserai », « je ferai ». Maupassant cherche à nous montrer ses idées a travers le réaliste et ses procédés : « Le réaliste, s’il est artiste cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même.» Mais

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