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Faire profession d'historien

TD : Faire profession d'historien. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  21 Décembre 2019  •  TD  •  552 Mots (3 Pages)  •  392 Vues

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Faire profession d’historien :

Ce document est extrait de livre “ Homo historicus : réflexions sur l’histoire, les historiens et les sciences sociales” de Christophe Charle paru en 2013. Il est depuis 2005 le président de l’Association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche et a été entre 2000 et 2013 le directeur de l’Institut d'histoire moderne et contemporaine. De 2003 à 2013, il est membre senior de l’institut universitaire de France. Ancien chercheur au CNRS dont il a été décoré de la médaille d’argent du CNRS en 2001 puis gratifié de la médaille du mérite National en 2013.

Dans son texte il oppose au départ les historiens professionnels et amateurs et arrive à se demander “quels sont les facteurs explicatifs de cette spécificité du métier d’historien et de la fonction de l’histoire en France ? “ Christophe Charle tente de comprendre là où est sa différence et sa supériorité vis à vis du reste des personnes racontant avec plus ou moins de vérités le passé. En effet pour lui, ceux qui ne sont ni universitaires, académiciens, chercheurs dans de grands établissements comme le CNRS ou simplement ; pas payés par l’Etat ne sont pas des historiens et n’ont donc pas à exercer comme tel. Mais il se rend rapidement compte que cette notion est réductrice pour cette grande profession aux vues des chiffres de la fin des années 50 qui montrent la multiplication d’historiens après la guerre. On peut alors se demander qu’est ce qui fait un historien au lendemain de la seconde guerre mondiale ? Quelqu’un qui arrive déjà à prendre du recul sur les évènements qui viennent de secouer le globe ? Ou simplement quelqu’un qui l’a vécu de l’intérieur comme c’est le cas pour beaucoup de survivants ? 

Après avoir vu et parlé de cet aspect-là, Christophe Charle se plaint de l’aspect qualitatif de cette multiplication qui fait qu’à présent les historiens se dispersent dans des sous catégories, plutôt appelées spécialités qui font que les historiens ne travaillent plus tous ensemble et doivent se résoudre à organiser des colloques ou grandes réunions pour pouvoir partager leurs travaux. Il critique cette dispersion car il pense qu’elle est mauvaise puisqu’elle entraîne un écart de plus en plus important entre ce que l’enseignant chercheur doit apprendre à ses élèves et le domaine sur lequel il fait ses recherches. Il trouve donc que ce métier perd en qualité. Une fois sur “le terrain” est-ce la réalité ? Est-on obligé de se résoudre à n’être chercheur que sur une spécialité ? Il identifie donc plusieurs types d’historiens : l’historien professionnel, l’universitaire qu’on peut appeler classique qui est là dans le but de toujours approfondir ses recherches et l’enseignant chercheur qui a pour mission de transmettre le savoir. Mais on peut se demander comment fait-on naître le goût à l’histoire ? L’envie de transmettre un savoir que l’on n’a même pas encore assimilé.

De nos jours le métier d’historien est remis en cause par des sources “superficielles qui deviennent de plus en plus accessible au plus grand nombre avec Internet mais le réel métier de chercheur, en dehors de universités ou grands centres de recherche est à mon sens négligé par une population de plus en plus confrontée aux fake-news et à certaines formes de négationnisme auxquelles l’historien est censé venir apporter la vérité.

MAIO Valentin

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