Histoire: espoir d'un monde meilleur

Fiche : espoir d’un monde meilleur :

Organiser le monde pour une paix idéaliste :

Le 14 aout 1941, dans la charte de l’atlantique, Roosevelt et Churchill réaffirment comme principes des relations internationales : «  le droit des peuples à disposer d’eux même et à choisir la forme de gouvernement sous laquelle ceux-ci veulent vivre » c’est aujourd’hui un principe du droit international dit droit à l’autodétermination. Cette idée remonte jusqu’à la philosophie des lumières puis a connu une première mise en avant politique dans les 14 points de Woodrow Wilson en 1918 bien qu’indirectement et sans réelle influence puisque la SDN considérait certains peuples comme inaptes à s’autoderterminé et ainsi les puissances européennes justifiaient leur colonisation par une « mission sacrée de civilisation » ( art.22 SDN).

Sans valeur juridique, ce texte inspire la déclaration des nations unies signée le 1er janvier 1942 par 26 pays en guerre contre l’Allemagne. Cela sert de base pour la signature de la charte des nations unies de 1945 qui est signée à San Francisco le 26 juin, et rentre en vigueur en octobre suivant avec 51 états signataires.

NB: l’analyse des relations internationales avec 2 visions :

Idéaliste : considère que les relations internationales peuvent être organisées sur des valeurs et sur le droit, grâce à des institutions comme l’ONU, avec des mécanismes d’arbitrage et de sécurité collective, qui évitent le recours individuel à la force, on parle « d’ordre mondial ».

Réaliste : considère que seul l’intérêt des Etats et les rapports de force structure les relations internationales. La sécurité collective est alors une utopie, considérée comme dangereuse car elle détournerait l’armement préventif nécéssaire pour se défendre.

La SDN est alors dissoute en 1946 et dans le préambule de L’ONU les principes sont :

Maintenir la paix, par des mesures efficaces contre toutes agression.

Égalité de droit des pays, promotion de la coopération internationale et non de la hiérarchie des puissances.

Renonciation à l’utilisation de la force ( Art.4) sauf en cas de légitime défense (Art.51) développer des relations amicales entre les nations.

Il est également précisé que l’ONU ne doit pas s’immiscer dans les affaires intérieures des pays et doit se limiter aux affaires internationales. Des actions militaires sont prévues en cas de « menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression ».

il est fait référence d’une armée onusienne mais celle ci est restée lettre morte. Se contentant de la force de maintien de la paix des nations unies dit « casques bleus », qui sont principalement des militaires prêtés par des pays membres. Respectant les principes suivants :

Consentement des parties en conflit à l’intervention

Impartialité des casques bleus face aux forces en présence

Limitation de l’usage de la force en sauf en cas de légitime défense, modifié après les massacres au Rwanda ou en Yougoslavie, l’usage de la force est autorisé si la population civile est en danger.

• L'Assemblée générale, où tous les États membres sont représentés et disposent d'une voix. Rôle consultatif pour les questions touchant au maintien de la paix et la sécurité internationale, elle ne peut pas prendre de mesures contraignant un pays, elle élit le secrétaire générale et vote le budget et sa répartition.

• Le Conseil de sécurité est l’organe exécutif il à la responsabilité principale du maintien de la paix et dispose de pouvoir spécifiques tel que l’envoi de casques bleus, les sanctions et embargos internationaux, sont siège est à NYC et il doit pouvoir se réunir en permanence. 5 membres sont permanents et disposent d’un doit de véto, ce sont les vainqueurs de la guerre toutes résolutions doit recueillir leur voix ou leur abstention car le veto empêche toute résolution. 10 membres sont non permanents élus pour 2 ans.

• Le Conseil économique et social qui aide à la promotion de la coopération économique et sociale et au développement ;

• Le Conseil de tutelle dont la fonction est tombée en désuétude depuis la fin de la décolonisation. Mais qui était chargé de l’administration des territoires sous tutelles des nations unies.

• La Cour internationale de justice tranche les différends entre les états qui

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