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Fraude en milieu scolaire

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Par   •  19 Octobre 2019  •  Cours  •  1 660 Mots (7 Pages)  •  3 123 Vues

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I/ EXPLICATION DE CE PHENOMENE

a) Pourquoi est-ce que les élèves trichent ?

b) Les différentes méthodes

c) Quand est-ce qu’ils trichent ?

II/ Identification de ce phénomène

A/ Avant les épreuves 

B/ Pendant le déroulement des épreuves

1)  Au niveau des acteurs des centres d’examen

2) Au niveau des candidats

3) Au niveau des parents d’élèves

III/ Impact de la tricherie et de la fraude sur la société globale 

1/ Au niveau de la moralisation des acteurs 

CONCLUSION

INTRODUCTION

        La tricherie et la fraude sont des actes posés  par les candidats à l’examen ou les candidats à un concours   en contrevenant aux lois et règlements pour être admis. C’est un ensemble d’agissements déloyaux  qui prennent leur naissance dans l’esprit des élèves et candidats, leurs nutriments dans la complicité active de bien des parents et leur terreau fertile dans les contraintes financières, l’avidité, la cupidité ou la pseudo-sensibilité de certains acteurs de nos évaluations. Le candidat tricheur ou  fraudeur procède par évitement des dispositions normatives fondées sur l’équité et l’égalité de chances pour tous les compétiteurs. Il rationalise par la suite son attitude ou comportement délictueux  en lui donnant une justification socialement admise : « le diplôme assure l’avenir ; qui ne risque rien n’a rien.»

         La tricherie en milieu scolaire, est aussi le fait pour un apprenant de ne pas chercher à travailler pour réussir lui-même, un travail qui repose sur une organisation et la prise de conscience. C’est aussi la malhonnêteté d’ordre moral ou intellectuel.

I/ EXPLICATION DE CE PHENOMENE

a) Pourquoi est-ce que les élèves trichent ?
La tricherie en milieu scolaire a toujours existé. Cependant, des chercheurs signalent une montée spectaculaire de ce phénomène à l’école (collège et lycée).
Des chercheurs ont mis le doigt sur une diversité de raisons qui poussent les élèves et les étudiants à tricher : certains veulent améliorer leurs résultats scolaires ou éviter l’échec, mais également parce que leur définition de la malhonnêteté diffère de celle de leurs enseignants.

b) Les différentes méthodes
-Recopier sur son voisin
-Les petites feuilles de pompe dans la trousse
-Pour les filles mettre sa feuille de pompe dans son décolleté
-Lorsque l’on porte un jean, on peut écrire dessus au crayon à papier
-Connaître à l’avance les questions du contrôle (difficile)
-Communiquer avec un voisin discrètement en chuchotant ou à l’aide d’un téléphone portable
-Placer son cour entre vous et votre voisin (difficile)

c) Quand est-ce qu’ils trichent ?
En général, Les élèves trichent pendants les devoirs habituels ou encore durant les examens tels que le BAC ou le Brevet des collèges et aussi les concours.

II/ Identification de ce phénomène


Chaque étape de  la mise en œuvre d’un examen ou d’un concours donne lieu à des actes de tricherie  ou de fraude.

A/ Avant les épreuves 
A l’inscription à l’examen ou au concours on peut enregistrer déjà les actes inconvenants ; il s’agit :
-    des inscriptions avec de fausses identités, de faux extraits de naissance, des âges falsifiés. Ils sont légions, les candidats qui ne respectent pas les limites d’âge et qui cherchent des formules pour être pris en compte ;
-    du choix de certains centres d’examen par les candidats.  Ce choix  n’est pas  toujours fortuit ; il peut être en rapport avec des stratégies «d’assistance» dont ils disposeront pendant les compositions ;
-    de substitution de photo de candidats sur les documents d’identification.

B/ Pendant le déroulement des épreuves

Les situations suivantes peuvent être observées :

1)  Au niveau des acteurs des centres d’examen
- Des membres de secrétariat qui créent entre eux des complicités malsaines parce que travaillant ensemble depuis trop longtemps ;
- la disposition des tables-bancs favorisant la communication entre les candidats.
- l’affectation «orientée »de certains surveillants dans les salles ;
- des membres de secrétariat servant d’agents de liaison entre les candidats et les préposés aux aides extérieures des candidats ;
- des surveillants complaisants qui indiquent les réponses aux candidats, ou tout simplement les laissent tricher ;
- la copie parfaite qui consiste en ce que l’examinateur recopie les corrigés au tableau ;
- l’opération hibou (le membre de secrétariat ou le surveillant procède nuitamment à la substitution des copies réelles par de nouvelles copies) ;
- le raffinage (des enseignants ou autres acteurs s’organisent en réseau pour traiter les sujets et  transmettre ainsi les corrigés aux  candidats par l’intermédiaire des acteurs du centre d’examen, dans un morceau de pain ou un journal) ;
- le commerce de note pendant les épreuves orales par le truchement de mots de passe émis par les interrogateurs et dont le décodage n’échappe pas aux candidats à qui il est demandé : supportez-vous Manchester United, Chelsea ou Saint Etienne ? La couleur de chacune de ces équipes correspond aux billets de banques respectifs de 1000 F, 2000 F,  5 000 F. et appelle des notes précises. C’est simplement désarmant !

2) Au niveau des candidats
Quant aux candidats, ils ont à leur disposition une pléthore de formules  dont l’ingéniosité et la typologie ne peuvent qu’arracher de l’admiration à toute personne qui en considère la variété et l’aptitude adaptive de leurs auteurs. A titre illustratif, voici quelques exemples :
- le coup des toilettes (le candidat sort pour aller consulter ses congénères ou des documents cachés dans les toilettes) ;
- le coup des mèches-examens (les jeunes filles ou les rastas cachent dans les tresses les « supporters ») ;
- le coup de l’œil de lynx (le candidat lit de sa place ce que ses voisins écrivent) ;
- Le coup du cellulaire (le candidat communique par téléphone portable avec des personnes extérieures) ;
- le coup du mercenariat (une personne autre que le candidat normal compose en lieu et place et  pour le compte de ce dernier) ;
- le coup de l’intercalaire (un candidat en aide un autre en recopiant ses réponses sur  un intercalaire qu’il  lui transmet) ;

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