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Fiche de révision d'histoire économique

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Par   •  29 Avril 2019  •  Fiche  •  3 706 Mots (15 Pages)  •  469 Vues

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HISTOIRE RÉVISION RAPIDE :

Question 1 : Le théorème DMS constitue t il la seule raison du déclin de la théorie de l’équilibre économique générale ?

Le théorème Debreu-Mantel-Sonneinschein marque le point d’arrêt ou début de déclin du programme de la TEEG.

En 1972, Mantel et Sonnenschein vont écrire un article sur comment connecter la théorie du choix rationnel aux étages supérieurs c.à.d. à la construction de courbes d’offre et de demande (individuelle et collective). Debreu va compléter cette approche d’où le théorème DMS.

En effet, d’après Arrow et Debreu, ces courbes peuvent avoir une forme quelconque donc pas d’équilibre générale stable et unique.

Le théorème DMS affirme que dans le cadre de la concurrence parfaite il est impossible de déduire des comportements optimisateurs des entreprises et des ménages des conditions sur la forme de leurs fonctions individuelles d’offre et de demande. Dans ce théorème, les doutes croissent sur une norme marchande fondée sur une représentation parfaitement centralisée du fonctionnement des marchés au sein de laquelle les agents individuels n’interagissent stratégiquement et doivent s’adresser à un commissaire priseur. De plus, les individus ignorent s’ils sont en situation d ‘équilibre ou pas et attendent que les prix sociaux soient annoncés.

De plus, Kirman parle d’un modèle trop centralisé (TEEG) or dans la réalité non. Et va proposer d’abandonner les fondements microéconomiques ou abandonner la TEEG.

Le théorème DMS va constituer un élément central dans le déclin de cette théorie.

Question 2 : En quoi les développements récents de la microéconomie ont-ils contribué à un rapprochement entre économie et psychologie ?

Dans la tradition économique, la prise de décision émanait d’un comportement rationnel (recherche de gain avant tout) à travers la théorie du choix rationnel considérée comme un Benchmark. Elle excluait donc tous les facteurs sociaux, coupée des autres sciences sociales comme la psychologie et la sociologie.

L’émergence de l’économie comportementale et expérimentale a remis en question les fondements de la théorie microéconomique.

L’économie comportementale a émergé de 2 manières :  

  1. Grâce aux personnes qui travaillaient à la frontière de l’économie et de la psychologie
  2. Grâce à Herbert Simon, un économiste américain qui a développé l’économie comportementale à partir de la rationalité limitée.

L’économie comportementale marque la fin car elle mélange réflexions théoriques et expérimentales. De plus Un deuxième point vient marquer la rupture, les jeux dynamiques ont permis l’introduction de l’altruisme. Mais cela ne constitue pas une rupture totale sachant que l’on peut introduire la sociologie et la psychologie à condition que cela prenne une forme compatible avec le système économique de l’ensemble des préférences et d’utilités.

Plusieurs biais tendent à expliquer comment l’économie comportementale a modifié la perception de l’économie individuelle et du système fermé :

  1. Biais cognitif : une mauvaise perception des conditions d’optimisation de choix inter temporels
  2. Biais de sur optimisme : c’est la position qui n’est pas prise en compte par la théorie du choix rationnel
  3. Biais de l’aversion de la perte : vision plus optimiste (crise de 2008 : les gens au lieu de vendre leurs titres les ont gardé par optimisme)
  4. Biais de framing effect (effet de cadrage) : exemple du virus asiatique : on demande a un échantillon de personnes si grâce à un type de médicament on peut sauver 200 vies sur 600 ou l’autre choix sauver 600 personnes avec une probabilités d’un tiers (ce qui revient au même) -> les gens ont préféré le premier choix. Les gens à cause des probabilités ont été rebuté par le deuxième choix -> tout dépend de la façon dont on présente les choix. Les gens ne raisonneront pas de la même façon alors que

pour autant les deux choix peuvent être les même.

Question 3 : La distinction entre informations parfaite, imparfaite, complète et incomplète dans la théorie des jeux ?

  • Les jeux répétés à information complète : appelés aussi super-jeux. Ont dit que le jeu répété est à information incomplète si le signal de chaque joueur est exprimé par la formulation de son choix révèle son profil sans ambiguïté incluant ses croyances et son type de comportement et d’attitude vis-à-vis du jeu considéré.
  • Les jeux répétés à information incomplète : dans ce modèle on a une famille paramétrée de jeux. Cela signifie que les premiers paramètres du jeu sont tirés selon une probabilité initiale et le jeu est ensuite répété en permettant aux joueurs de faire évoluer ces paramètres initiaux en révisant leurs croyances à chaque étape en incluant des info nouvelles liés à la répétition du jeu. Les joueurs ont des info partielles et asymétrique sur la matrice des paiements qui commencent à émerger avec les signaux paramétriques initiaux.  
  • Information parfaite : si à chaque période de révision des croyances les joueurs ont connaissance de toutes les informations possibles alors on parle de l’information parfaite.
  • Information imparfaite : L'information imparfaite est représentée sous la forme d'un joueur non rationnel : la « Nature », joueur qui prend aléatoirement certaines décisions à telle ou telle étape du jeu, orientant la suite du jeu vers un certain sous arbre de l'arbre du jeu.

Question 4 : En quoi les développements de la microéconomie liés à la théorie des jeux ont-ils contribué à faire évoluer le contenu des notions de choix rationnel et de rationalité économique ?

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CHRONOLOGIE :

1875 : 3 écoles : Ecole de Lausanne (Walras), Ecole Anglaise (Marshall), Ecole de viennes (Menger)

L’équilibre partiel est un marché parfaitement concurrentiel permettant de définir un seul prix p qui égalise les montants de l’offre et de la demande et conduit à la maximisation des profits des producteurs et des préférences des consommateurs.  

Hypothèses de marché parfaitement concurrentiel : 

  • Biens indifférenciés, qualité identique, remplissent les mêmes fonctions et caractéristiques  
  • Information parfaite et identique des consommateurs concernant le prix du bien
  • Information parfaite et identique des producteurs concernant le prix du bien et sa parfaite flexibilité
  • La vente et la re-vente ne coûte rien
  • Chaque consommateur individuel considère le prix comme donné (price taker)
  • Chaque producteur individuel considère le prix comme donné

Pour Marshall, on a :

  • Court terme : c lorsque les individus se rencontrent, font des échanges en même temps et peuvent rien changer en la technologie, à leurs préférences ou à leurs dotations. Transactions rapides
  • Le long terme, pour Marshall, c’est le cas de figure ou les entrepreneurs peuvent changer de technique et peuvent aussi changer aussi la qualité des objets et peuvent investir
  • Le très long terme, ce qui consiste, ce qui porte sur des décennies. Il se passe des changements de dotations, technologie, qualité mais aussi de préférences (c’est-à-dire d’utilité). Avant les préférences étaient exogènes et fixes, dans le très long terme, les individus peuvent changer de comportement et peuvent avoir des préférences influencées par d’autres discipline que l’économie avec la psychologie, la sociologie, l’histoire. Dans le court terme, ce n’est pas influencé c’est fixe, c’est donné.

Marshall et Pigou introduisent la firme représentative. Marshall parle de théorie de la valeur lorsque la théorie de l’offre et de la demande influe sur le prix à court terme. Cette théorie reste mais en morceau car nait la concurrence imparfaite qui est une extension de l’équilibre partiel.

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