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Trouble de développement TSA

Étude de cas : Trouble de développement TSA. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2017  •  Étude de cas  •  2 298 Mots (10 Pages)  •  856 Vues

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Introduction :

J’ai choisis de vous présenter l’étude de cas du fils d’une amie. C’est d’ailleurs son cas qui m’a donné le goût d’aller chercher de la formation concernant ce trouble développemental qui est le TSA.

Dans mon étude, j’appellerai l’enfant Amine. C’est un très beau garçon, âgée de 6 ans et demi. Il a un petit frère âgé de 4 ans et demi, qui est atteint de la maladie céliaque. Amine est née d’une grossesse désirée par ses parents.

A sa naissance- en Tunisie-, Amine pesait 3500g et mesurait 55cm. La maman dit qu’il était perçu comme un enfant difficile, il pleurait beaucoup, d’ailleurs son pédiatre a dit que ça pouvait être des coliques, il ne dormait pas facilement et se réveillait plusieurs fois en pleurant, pour ça la maman a dit : « J’avais l’impression qu’il ne savait pas se réveiller le matin, je lui disais ouvres les yeux chéri ». A part ça, Amine a mené une vie normale : une courbe de croissance régulière, il a parlé tôt et ses mots étaient complets et bien prononcés, il a marché normalement à 13 mois, sauf le tempérament difficile qui était tout le temps présent.  

Au niveau des interactions sociales, la maman dit qu’elle n’a rien soupçonné auparavant du fait que Amine n’a jamais fréquenté la garderie, il a grandi dans un milieu d’adules (sa grand-mère et son grand-père, deux tantes et 3 ancles) ou il a eu toute l’attention et toute l’affection que pour lui. En présence d’autres enfants de la famille qui venaient à la maison des grands parents de temps à autre, son comportement était bizarre  il ne s’isolait pas et ne refusait pas de jouer avec eux, mais ça finissait en général par des chicanes, on disait qu’il était trop gâté et voulais tout avoir pour lui.

A l’âge de cinq ans, il était temps à Amine de quitter les grands-parents  et son pays natal, d’immigrer au CANADA et d’aller à l’école. C’est là que les parents ont commencé à se questionner sur le cas de Amine, Il semble distrait en classe, sa participation est manifesté juste lorsque ça touche ses intérêts personnels. Il ne joue pas dans la cour, a des difficultés à suivre les règles à l’école…etc.

Enfin j’aimerais finaliser par sa relation avec son petit frère, les parents disent que depuis qu’ils étaient tout petits le courant ne passait pas entre les deux,  il fallait s’arranger à les occuper séparément sinon c’est l’enfer à la maison.

Les critères diagnostiques selon le DSM  V :

D’après ce que j’ai pu constater, en plus de ce que la  maman de Amine m’a rapporté, je présume que  ce dernier présente tous les symptômes qui laissent  entendre qu’il est atteint selon le DSM IV du syndrome d’asperger,   et d’autisme  niveau 2 selon le DSM V, à savoir :

1- Altération des interactions sociales qui doivent apparaitre après l’âge de 3 ans :

En effet, on remarque chez amine qu’il y a une altération des comportements non verbaux, il est rarement content,  il manifeste son désaccord par des pleurs sans l’exprimer en avant, son tempérament est vraiment très variable, d’une minute à l’autre son humeur peut changer. On remarque aussi une certaine rigidité des membres, on ne voit pas de souplesse dans ses gestes.

On remarque aussi une incapacité à établir des relations avec ses pairs notamment dans la cour de l’école, il préfère jouer tout seul, s’il n’y a pas d’invitation qui vient des pairs et si c’est le cas, il doit imposer sa façon de jeu sinon, il retourne jouer tout seul.

Pas de partage spontané des plaisirs, intérêts et réussites, ceci on le voit bien quand il est en grand groupe que ce soit à l’école ou dans un parc.

2-  Comportements, intérêts et activités restreints, répétitifs et stéréotypés:

A ce niveau, on retrouve qu’il a un intérêt particulier à regarder la télévision et jouer les jeux vidéo, lecture de livres d’animaux en général et les dinosaures en particulier.

On remarque aussi des rituels spécifiques, Amine dort encore avec ses parents, même s’il est forcé et accepte à aller dans son lit, il se réveille et va dans le lit de ses parents, bien qu’il est réputé à avoir un sommeil lourd, d’ailleurs il ne se réveille que rarement pour aller aux toilettes la nuit s’il en a besoin. Amine aime aussi caresser le bras de sa maman notamment lors du dodo- il caresse le bras de sa maman en grinçant les dents, il lui arrive même de la pincer-.

 

3- La perturbation entraine une altération cliniquement significative du fonctionnement social ou autre domaines importants :

A ce niveau aussi, on note que Amine rencontre beaucoup de difficultés, il est tout le temps contrarié, sa façon de faire, son raisonnement font de lui un enfant difficile à convaincre ou à détourner son attention, ses intérêts et ses désirs le rendent insensible au monde qui l’entoure même envers ses propres parents.

4- Pas de retard du langage : La maman a confirmé que Amine a parlé très tôt, ses mots étaient complets et clairs, son entourage disait qu’il parlait comme un vieux.  

5- Pas eu de retard significatif  dans le développement, cognitif, autonomie, comportements sauf interaction sociale, curiosité pour l’environnement:

Le développement de Amine n’a pas accusé de retard, rien ne laissait dire qu’il avait un problème, tout le monde le trouvait très curieux et intelligent, s’exprimait très bien, mise à part des interactions sociales ou il était considéré comme un enfant gâté.

 

6- Pas mieux expliquer par autres symptômes.

Troubles  associées :

  • Depuis sa naissance, Amine a souffert des maux de ventre inexpliqués, d’ailleurs lorsque les parents ont découvert que leur petit garçon est céliaque, ils ont fait subir a Amine des tests qui ont écarté le fait qu’il soit lui aussi céliaque ou intolérant à la caséine.
  • Amine  ne dort pas  tout  seul, il doit coller sa maman et pincer son bras, à la rigueur le bras du papa peut faire l’affaire, son sommeil est aussi trop profond, il éprouve des difficultés pour se réveiller la nuit et aller à la toilette en cas de besoin.

L’arrivée des symptômes :

Amine n’a pas semé le doute dans son entourage d’avoir un problème quelconque, il a tout le temps été perçu comme un enfant gâté  avec un tempérament difficile, du moment qu’il a vécu dans un milieu d’adultes.  Mais la maman a commencé à s’inquiéter -sans penser aux troubles de santé – pour son fils lorsque ce dernier a atteint ses quatre ans. Il était indifférent aux pleurs de son petit frère qui demande sans cesse de jouer et rester avec lui.  La situation se complique par la suite, Amine ne supporte pas les rassemblements familiaux ou les fêtes, il pleure sans cesse jusqu’à ce que les parents ou la grand-mère l’isole et l’occupe avec autre chose, il n’est souvent pas attiré pour jouer avec les autres enfants. Enfin c’est  l’école et c’est là que tout se complique, Amine n’accepte pas toutes les exigences du milieu scolaire, il est distrait, c’est juste les sujets de ses intérêts restreints qui attirent son attention.  

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