LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Présentation Du La Culture Du Lin

Mémoires Gratuits : Présentation Du La Culture Du Lin. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  30 Août 2013  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  763 Vues

Page 1 sur 5

Présentation de la culture du lin de printemps : LIN

Travail du sol :

Une implantation soignée homogène est la réussite de la culture de lin. L’enracinement conditionne la capacité des plantes à puiser l’eau et les éléments minéraux. Le lin est très sensible aux accidents de structure (le travail dans des conditions humides.

A la suite d’un labour motteux, la préparation du sol s’effectue avec un train d’outils animés afin d’obtenir un lit de semence idéal. Cette intervention doit favoriser une germination régulière et rapide ainsi qu’un bon développement du système racinaire.

Il convient de s’assurer que le ressuyage soit bon et que la terre soit suffisamment rappuyée pour obtenir un lit de semence homogène et émietté.

Semis :

Un semis précoce, en Mars, est toujours souhaitable. En conditions difficiles, il est possible de le décaler jusqu’à la fin Avril.

Les graines de lin sont petites, l’objectif est de les déposer entre 1 et 2 cm de profondeur.

Un peuplement de 1600 à 1700 plantes par m2 est optimal. Pour un PMG de 6 grammes la douce de semence à prévoir est d’environ 100kg/ha.

Après le semis, la terre doit pourvoir blanchir pendant au moins 48h, ce qui favorise la cohésions du sol en surface et limite les risques de battances.

Fertilisation :

Grâce a son système racinaire pivotant, le lin a la capacité de prélever les éléments minéraux du sol pour assurer sa croissance et produire des fibres et des graines. De ce fait, les apports d’azote, de phosphore et de potassium peuvent être modérés.

10 unités d’azote sont nécessaires pour produire une tonne de lin. Pour un rendement de 8 tonnes les besoins sont donc de 80 unités. Les apports d’azote sont donc à moduler en fonction des reliquats dans le sol en sortie d’hiver. L’excès d’azote augment le risque de verse. D’une façon générale l’apport d’azote est compris entre 20 et 40 unité/ ha.

En ce qui concerne le phosphore et le potassium pour un objectif de 8 tonnes/ha, le lin mobilise 40 unités de phosphore et 140 unité de potassium. Les quantités exportées sont faibles, les apports sont de l’ordre de 40 unités de phosphore et autant de potassium.

L’apport de zinc est quant à lui indispensable a la croissance du lin. Une carence en zinc peut provoquer un ralentissement, voire un arrête de la croissance. Il est conseillé d’apporter du zinc au stade « première feuilles apparentes »

Lin carencé. Sa croissance est interrompue. Des ramification secondaires se forment à l’insertion des cotylédons : il fourche !

Protection phytosanitaire :

Désherbage :

La réussite du désherbage est un point clé de l’itinéraire cultural car les mauvaises herbes représentent une concurrence pour le lin. Connaître la flore de sa parcelle permet d’adapter au mieux le désherbage.

Il peut s’effectuer :

- en prélevée : 1,5 L/ha de Diode

- en post-levée : 0,2kg/ha de Chekker

Ravageurs :

Les altises et les thrips sont les ravageurs les plus fréquents et les plus nuisibles. Les altises occasionnent des morsures sur les cotylédons et les jeunes feuilles du lin. La lutte consiste à de bonnes pratiques agricoles, cependant il est souvent nécessaire

...

Télécharger au format  txt (6.6 Kb)   pdf (92.2 Kb)   docx (11.3 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com