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Parc sans atmosphère

Lettre type : Parc sans atmosphère. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2014  •  Lettre type  •  399 Mots (2 Pages)  •  447 Vues

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Successeur de Carlo Ancelotti, Laurent Blanc n’était pas le premier choix des propriétaires qatariens. Arrivé à Paris après une longue liste de refus (Mourinho, Wenger, Hiddink, Villas-Boas, Laudrup…), le Président n’a signé qu’un contrat d’un an avec une autre en option. Malgré une certaine défiance à son égard, l’ancien entraîneur de Bordeaux et sélectionneur des Bleus a très vite convaincu les plus sceptiques. Les résultats ont immédiatement été bons et il a, chose non négligeable, réussi à imposer un jeu offensif et plaisant, ce qui était loin d’être le cas sous Ancelotti. Son équipe, qui a outrageusement dominé le Championnat, a fait de la possession du ballon sa marque de fabrique, à l’instar du FC Barcelone et du Bayern Munich. Emballés, ses dirigeants sont chauds pour le prolonger.

Un Parc sans ambiance

L’histoire retiendra que le PSG est devenu champion de France à 20h50, quand Guingamp a tenu en échec Monaco à Louis-II (1-1). Mais c’est précisément à 21h00, juste avant le coup d'envoi, que le speaker à lâché que le PSG était «officiellement champion de France». Le but très précoce de Lavezzi (3e) laissait espérer au public une folle soirée. Mais le soufflé est très vite retombé avec les deux buts rennais, signés Kadir (23e) et Ntep (27e), ce dernier ayant été inscrit dans un silence de cathédrale. À la mi-temps, les supporters mécontents faisaient entendre leur désapprobation devant ce spectacle désolant.

A la 49e, le Parc a retrouvé de la voix quand Ibra est parti s’échauffer. Son entrée à la place de Lavezzi à la 56e a réchauffé l’atmosphère et fait espérer des minutes meilleures. Le public est de nouveau sorti de sa torpeur quand l’arbitre a oublié de siffler un penalty pour une faute de Bakayoko sur Matuidi (67e). On rappelle que le PSG était alors toujours mené… Au coup de sifflet final (1-2), pas de réaction. La défaite était logique et sanctionnait ce non-match. Les joueurs ont tout de même revêtu un t-shirt blanc pour l'occasion mais sans vraiment y croire et sans effectuer un tour d’honneur alors que des confettis bleus et rouges flottaient dans l’air. Ambiance très molle, avec un Ibra qui a vite foncé vers le vestiaire avant de finalement revenir un peu plus tard, accompagné de ses enfants et le sourire aux lèvres. Quand même. Mais le stade s'est très rapidement vidé, comme si le public n'avait pas le coeur à la fête.

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