Origines de l'éloquence

1. I. Les origines de l'éloquence

L'éloquence naît en Grèce au V et VI siècle avant JC. D'après les historiens, des propriétaire avaient été dépossédé de leurs terre. On utilise donc la justice : il faut argumenter, défendre sa cause.

La Grèce est une démocratie qui compte beaucoup d'esclaves.

Chaque citoyen est amené à discuter de la cité, de politique, sur la place de l'Agora. Ils réfléchissent des décisions qu'ils doivent prendre et utilisent donc l'art oratoire.

II.Quelques œuvres

Œuvre de théorie de l'art oratoire « Rhétorique » d'Aristote ( VI siècle avant JC )

« De Oratore » de Ciséron ( romain )

III.Le discours

Un discours se fait en 5 parties :

Une exorde : on annonce le sujet et la thèse qui sera abordé.

Une narration : relater les faits.

Confirmation : on apporte des preuves grâce à des exemples.

Réfutation : on attaque/détruit les arguments adverses.

Péroraison : Fin discours. Il s'agit de conclure en emportant l'adhésion de l'auditeur.

Victor Hugo a fait un discours en 1849 sur la misère.

IV. Les trois genres de l'éloquence

Genre judiciaire : concerne les tribunaux, consiste à défendre ( avocat ) ou à accuser ( procureur ). Il prononce un réquisitoire # avocat : une plaidoirie.

Catilina : conspirateur qui veut s'emparer de la République. Catilinaire : discours contre catilina.

Genre délibératif : qui concerne le domaine politique. Il s'agit de conseiller ou de déconseiller des propositions.

Genre démonstratif ( épidictique ) : Concerne l'éloge ou le blâme. Au départ utilisé en Grèce pour célébrer les héros de la patrie revenu de guerre mais aussi dans l'éloquence religieuse ( discours religieux : le Sermon ) ou encore une oraison funèbre. ( hommage, discours prononcés en raison de funérailles lors des obsèques : éloge de la personne décédée ).

V. L'art de l'éloquence à travers les siècles

Ciséron, 506 avant JC 43 avant JC

Avocat, homme politique. Il a écrit et prononcé des discours contre Catilina ( catilinaire ) mais également contre le gouverneur Sicilien, Verès, parce qu'il a comis des malversations ( actes malhonnêtes ).

Le XVII siècle voit le triomphe de l'éloquence religieuse. Rossuet est chargé de toutes les oraisons funèbres ( homme d'église )

Au XIX siècle l'éloquence politique : Victor Hugo discours sur la misère sous la République.

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