Ernest Pignon Ernest, Les Expulsés

  Ernest Pignon Ernest, Les Expulsés

Informations principale de l’œuvre :

Ernest Pignon Ernest est l'artiste de cette œuvre, l’œuvre date de 1979 et elle est appeler Les Expulsés. Sa nature est une sérigraphie et ses dimensions sont à l'échelle 1.

Son lieu d’exposition ou de conservation est disparue il ne reste plus que des traces photographiques.

Présentation de l'artiste et de sa démarche artistique :

Ernest Pignon Ernest est né en 1942 à Nice. Il est l'un des fondateurs du street art.

Il envisage l'espace urbain dans ses dimensions pastiques, historiques et symbolique.

La ville occupe une place essentiel dans son œuvre : à la fois source d'inspiration et théâtre de l'action artistique, elle fait partit intégrante de sa démarche. S'inspirant de Rimbaud (« Vagabonds », ilimination, 1875), il s’agit pour lui de « trouver le lieu et la formule ».

Le contexte historique de l'époque :

Le contexte historique de l'époque est qu'à la fin des années 70, un programme de rénovation de certains quartiers de Paris entraîne l'expulsion massive de leurs habitants et les obliges pour la plupart à se reloger dans les banlieues.

Description de l’œuvre :

La composition :

L’œuvre se compose de deux personnages mis côte à côte, placés en bas et au centre d'un immeuble éventré. Les couleurs sont plutôt lugubres, en noir et blanc. Le mur sert de support.

La prise de vue :

La photographie est là pour garder une trace de l’œuvre et ainsi resituer l'intégration des personnages dans leur milieu urbain. Le point de vue de l’œuvre et frontal.

Techniques utilisées :

Représentation de deux personnages en grandeurs nature (un homme et une femme)

par un dessin réaliste en noir et blanc au fusain sur papier puis sérigraphié, le tout collé sur un mur extérieur d'un immeuble éventré et abîmé. L'ensemble constitue une scénographie (car il y a une volonté de mise en scène des personnages). L’œuvre est donc une œuvre in situe car elle prend sens dans le lieu pour lequel elle est conçue et ou elle s'intègre.

La posture des personnages :

Les deux personnages se tiennent debout, face à nou   s et sur le point de partir.

Les épaules baissés et le visage fermé, ils apparaissent abattus, fatigués et tristes.

Les matériaux utilisés :

L’œuvre est une photographie d'une sérigraphie (procédé d'impression fondé sur le principe du pochoir et utilisant des écrans de soie ; l'image est obtenue par ce procédé).

Explication de l’œuvre :

E. Pignon dénonce les expulsions massives qui ont eu lieu à Paris. Il utilise la sérigraphie car elle se représente comme des « scénographie » de la rue, comme un cri de détresse.

La sérigraphie est voué à la destruction, le temps va s'en charger. Cette disparition est également celle des immeubles surs lesquelles il intervient. Ce qui transparaît à travers cette série, c'est le lien affectif qui unit un homme à sa maison parce qu'on peut lire notre histoire dans les aspérités de ses murs.

Histoire de l’œuvre :

A travers la série des Expulsés, c'est la « dispersion » de l'homme ayant perdu son foyer qui est mise à jour. En insérant des éléments de fiction dans le réel , il rend finalement hommage à ces petites mémoires et les dessins guident notre regard vers une autre lecture du lieu et incitent le passant à écouter ce que les murs ont à dire, à ressusciter par l'imagination ou le souvenir la vie des habitants de ces immeubles fantômes.

Afin de dévoiler les beauté de ces surfaces, mais surtout L'injustice commise vis-à-vis des habitants délogés de ces immeubles, il réalise la série des Expulsés.

L'artiste n'a pas choisi des couleurs vive car cette œuvre ne raconte pas une histoire joyeuse, il a donc choisis des couleurs triste.

Il a utilisé des dimensions à taille humaine car cela rend cette œuvre plus réelle, l'impression que donne cette échelle est qu'ont peut s'identifier dans cette œuvre.

Le mur est important car

L’œuvre a plus de sens exposée sur un mur d'une rue que dans un musée car comme l’œuvre est mise à l’extérieur il y a une volonté de la rendre visible à tous les passants dans la rue.

...