LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

« Chaque Homme Porte Sur Son épaule Gauche Un Singe Et Sur Son épaule Droite Un Perroquet » ( J.Cocteau)

Dissertations Gratuits : « Chaque Homme Porte Sur Son épaule Gauche Un Singe Et Sur Son épaule Droite Un Perroquet » ( J.Cocteau). Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2013  •  1 498 Mots (6 Pages)  •  4 503 Vues

Page 1 sur 6

Le conformisme, est de nos jours, un processus très répandu dans notre société. Tellement présent qu’il est dur aujourd’hui de sortir de « l’emprise » de ce développement causé par toutes les pressions sociales existantes et omniprésentes.

La citation de l’écrivain français, Jean Cocteau, « Chaque homme porte sur son épaule gauche un singe et sur son épaule droite un perroquet . » est entièrement basée sur le conformisme. L’image du singe ainsi que celle du perroquet reflètent bien l’Homme d’aujourd’hui. Répéter et agir bêtemment pour se fondre dans la masse. Tout comme les singes, les humains apprennent en imitant leurs semblables. L’homme se soumet donc aux modes et aux conventions sociales. En effet, le monde serait bien triste si tout les êtres qui le composeraient seraient des copies conformes. Malheureusement, en étant conformiste, on se rapproche à grand pas de cette situation. Pourquoi succombe t-on à la simplicité de faire comme tout le monde ? Mais d’où vient donc cette peur de sortir des codes ? Pourquoi cherche t-on a tout prix à perdre son autonomie et son sens critique pour finalement les remplacer par le renoncement et l’abdication de soi ? Comment serait - on perçu s’il nous arrivait un jour de ne plus vouloir suivre ce courant de masse et de le crier sur tous les toits ? Les gens vous mépriseraient-ils ou vous envieraient-ils d’avoir eu le courage de sortir de l’emprise du conformisme? Toutes ces questions, on se les pose tous. Mais il serait temps de prendre, pour une fois , une minute pour réféchir à tout ça et pas seulement se dire que c’est une évidence de fonctionner comme cela et que malheureusement tout le monde le fait. Il ne faudrait surtout pas en déduire que ça ne sert à rien de changer si on est tout seul à le faire. C’est une initiative personnelle à prendre et à mener à bout.

On verra , par le suite , toutes les raisons qui nous entraînent à adhérer à cet effet de masse omiprésent ainsi que les conséquences que cet acte amène.

Pour commencer, ce processus désigne un changement d’opinion, de comportement ou même de perception chez l’individu dans certaines situations. C’est une remise en question de soi-même, de notre autonomie et de notre liberté de penser et d’agir. Suivant avec qui on est on perd facilement notre vision des choses en changeant notre manière de penser et d’agir. C’est une sorte d’influence d’une majorité sur une minorité. Car l’homme est influençable. Il est si facile de lui mettre un avis en tête , de le priver du sien en trouvant simplement les bons arguments pour le convaincre. Plus un homme est ignorant, plus il est influençable. Il s’adapte ainsi aux avis des personnes de son « groupe » mais il peut facilement le changer en côtoyant d’autres personnes partageant un avis différent. L’Homme a la qualité de s’adapter mais celle-çi peut vite se tourner en désavantage.

En psychologie, Asch, psychologue d’inspiration Gestaltiste et pionnier de la psychologie sociale, explique les raisons du conformisme d'un sujet ou d'un groupe de sujets : « ce serait pour éviter d'une part le conflit entre deux opinions différentes ( : l'une exprimée par la majorité, l'autre exprimée ou représentée mentalement par le sujet en minorité) et éviter d'être rejeté par la majorité. »

Pour lui, le conformisme correspond donc à un suivisme. Cela veut dire que le sujet qui se conforme n'adhère pas aux opinions de la majorité. Selon Asch, on pourrait appeler cela un suivisme de complaisance. Autrement dit, il sait que son opinion est la bonne mais il va suivre verbalement la majorité. De plus, généralement, les individus craignent la désapprobation sociale. Cela se traduit donc par une sorte de faiblesse individuelle. L’être humain n’a pas le courage de s’affirmer et d’exprimer sa différence.

En effet, l’Homme a de plus en plus peur du regard des autres. Il a appréhende le jugement porté sur lui. On a un fort désir d’appartenir « au groupe » mais on craint d’en être rejeté. Cela justifie notre lâcheté face à l’individualité.

On a tendance à penser que si on n’adhère pas à une mode, une pensée ou idée, on va se retrouver seul contre tous, étant donné la forte présence du conformisme. Il y a donc dans ce cas, une perte de personnalité totale. Pour illustrer cet argument prenons un exemple de la vie courante : L’uniforme. En effet, imaginons, par exemple, 1500 élèves

...

Télécharger au format  txt (8.9 Kb)   pdf (100.4 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com