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Analyse litteraire : Tartuffe

Résumé : Analyse litteraire : Tartuffe. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  4 Juillet 2022  •  Résumé  •  781 Mots (4 Pages)  •  331 Vues

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Christopher Saint-Éloy-Artiste        Groupe : 46

La France est très religieuse et tout individu qui osait moquer ou poser une opinion différente sur la religion se voyait souvent persécuté. Molière a remarqué que son époque était corrompue, certains gens de la société ridiculisaient la religion en cachant leurs mauvaises actions. Dans la pièce de théâtre de Tartuffe créée par Molière, la religion s’avère instrumentalisée. Les péchés et la fausse religion seront cités et expliqués.

Tout d’abord, pour prouver que la religion se fait instrumentaliser dans l’œuvre, parlons du péché. Mme Pernelle et Orgon considère Tartuffe comme un « homme de bien » et sont convaincus par la sainteté qu’il démontre. À mainte reprise, Tartuffe ment et manipule Orgon pour obtenir ce qu’il désire. Plus loin dans la pièce, il tente de séduire Elmire, la femme d’Orgon. À deux reprises il avait tenté de la séduire. La deuxième fois, lorsqu’Elmire le piège pour que son mari découvre les vraies couleurs de Tartuffe, ce dernier ose même dire : « Le scandale du monde est ce qui fait l’offense, Et ce n’est pas pécher que pécher en silence » (Acte IV, Scène 5, 321-322). Cet extrait explique la mauvaise croyance que Tartuffe pratique. Pour lui, un péché ne compte pas tant qu’il ne soit pas dévoilé. Cela va pour montrer que sans aucun doute, l’homme de bien selon Orgon pèche souvent et qu’il le fait sans regret. Beaucoup de religieux à l’époque de Molière agissent de la même façon. Ils donnent tous une bonne image au public, mais pêchent en silence. Ensuite, Orgon aussi, lorsque Tartuffe l’a manipulé et qu’il a pris tous ses biens en héritage, est en colère et ne souhaite que le malheur à son prochain : « Hé bien ! te voilà, traître… » (Acte V, Scène 7, 375). Cet extrait représente Orgon qui s’apprêtait à jurer son ennemi jusqu’à ce que Cléante l’interrompe et le remet sur son droit chemin. Ce dernier expliqua à Orgon que souhaiter le malheur à son ennemi ne faisait que se rabaisser à son niveau. Alors, grâce à Cléante, Orgon retient ses injures et le souhaite le meilleur pour son futur. Cependant, si Cléante n’était pas présent, il l’aurait attaqué d’injures et aurait vidé sa colère. Il aurait donc péché et ne serait pas mieux que Tartuffe. Le mensonge et la haine envers son prochain sont des péchés qui était partout dans l’œuvre de Molière.

Maintenant, abordons la fausse religion. La religion de l’humain à l’époque de Molière a beaucoup de trous et de contradictions. D’abord, l’hypocrisie dans la religion est beaucoup évoquée dans la pièce. Au début de l’œuvre, tout le monde sauf Mme Pernelle doute l’mage de Tartuffe et pense qu’il est un imposteur et un faux dévot. La famille dénonce ainsi son hypocrisie. En effet, Tartuffe, tout au long de la pièce est un faux dévot qui manipule Orgon en utilisant la religion pour obtenir ses biens. Dans l’extrait suivant, on voit l’hypocrisie de Tartuffe rentrer en jeu : « Laurent, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le Ciel vous illumine » (Acte III, Scène 2, 31-32). En expliquant cette scène brièvement, Tartuffe aperçoit Dorine et tout de suite, pour donner une bonne image, demande à Laurent, son serviteur, de prier pour que le Ciel l’illumine. Dorine confronte, sans hésiter, Tartuffe en disant « Que d’affection et de forfanterie » (Acte III, Scène 2, 35). Le mot forfanterie signifie vantardise et exagération. Dorine l’appelle donc sur sa fausse dévotion à la religion. Molière fait référence aux gens qui étaient hypocrites et qui donnaient une mauvaise image à la religion. Ensuite, les faux sentiments sont ce qui se cache en arrière de toute cette hypocrisie : « Je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d’iniquité » (Acte III, Scène 6, 252-253). Dans cet extrait, Tartuffe pleure, accroupi par terre, en s’accusant de méchant. Cependant, ce n’est qu’un acte, il ne se sent pas du tout coupable de ses actions et il agit de même que pour pouvoir reprendre la confiance d’Orgon. La fausse religion à l’époque de Molière était pratiquée par des hypocrites montrant de fausses émotions pour obtenir ce qu’ils voulaient.

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